mai 16, 2024

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Nouvelles en français de Grèce

Journée mondiale de la liberté de la presse : l’ONU s’inquiète du classement de la Grèce

A l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, les organisations internationales et les associations de journalistes expriment une inquiétude particulière.

En ce qui concerne la liberté de la presse, l’ONG Reporters sans frontières a présenté une liste correspondante, qui comprend la Grèce (107e).

Selon Reporters sans frontières, 55 journalistes ont été tués dans l’exercice de leurs fonctions dans le monde en 2022.

Le Sénégal et la Tunisie figurent parmi les pays les plus touchés par le classement annuel de la liberté de la presse. La première place du classement est occupée par la Norvège, la dernière est la Corée du Nord. La France est passée de la 26e à la 24e place. De fortes baisses (restrictions à la liberté d’expression) ont été enregistrées au Pérou (110e place, -33 places), au Sénégal (104e place, -31 place), en Haïti (99e place, -29 places) et en Tunisie (121e place, -27 places).

Dans le classement 2023 les conditions du journalisme se sont détériorées dans 7 pays sur 10.

Le nouvel élément de comptage est lié au fait que les trois derniers pays inclus dans le classement, sont en Asie, tandis que le Vietnam (178e) et la Chine (avant-dernière) se sont hissés au-dessus de la Corée du Nord.

Fait encourageant, 52 pays sur 180 sont classés comme « bons » ou « assez bons » (4 de plus qu’en 2022). Ce chiffre est le plus élevé depuis 2016.

Liberté de la presse : conséquences de la désinformation
La 21ème édition du classement mondial est consacrée notamment à conséquences de la désinformation. Dans les deux tiers des 180 pays inclus dans le classement, les experts notent « l’implication de personnalités politiques » dans « des campagnes de désinformation ou de propagande de masse », note Reporters sans frontières. L’organisation non gouvernementale se dit particulièrement préoccupée par la propagation de fausses informations sur les réseaux sociaux. Par exemple, sur les sites publient de fausses (fausses) images – vidéos et photos – créées par l’intelligence artificielle.

La Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, a également évoqué la désinformation, soulignant que l’ère numérique modifie le paysage de l’information et dans ce contexte « nous avons plus que jamais besoin de journalistes ». Parce que « la vérité est menacée par la désinformation et les discours de haine qui cherchent à brouiller les frontières entre réalité et fantasme, entre science et complot », a souligné le secrétaire général de l’ONU.

António Guterres s’est également dit préoccupé par la concentration croissante de l’industrie des médias entre les mains de quelques-uns, associée à la faillite de médias indépendants.



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