mai 20, 2024

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ELSTAT : 25 % des Grecs risquent l’exclusion de la société, des milliers ne mangent pas correctement


Office statistique de la Grèce ELSTAT a publié lundi les résultats de son enquête 2022 sur les revenus et les conditions de vie des ménages. Ils ne sont pas très réconfortants, malgré la déclaration du gouvernement Mitsotakis à la manière de « la vie est devenue meilleure, la vie est devenue plus amusante ».

Un habitant sur quatre de la Grèce est menacé d’exclusion sociale. Des centaines de milliers de familles ne reçoivent pas une nutrition adéquate et ne peuvent pas payer leurs factures à temps.

Risque d’exclusion sociale pour 25% des Grecs


Le rapport ELSTAT indique que le nombre de personnes menacées de pauvreté ou d’exclusion sociale a diminué de 2 % par rapport à 2021, et que le risque de pauvreté projeté a diminué d’environ 3 % de plus et est à son plus bas niveau depuis 2010.

A. Risque de pauvreté ou d’exclusion sociale
Sur la base des données de l’Enquête sur les revenus et les conditions de vie des ménages de 2022, la population à risque de pauvreté ou d’exclusion sociale, selon la définition révisée1, est de 26,3 % de la population du pays (2 722 000 personnes), soit une diminution de 2,0 points de pourcentage. par rapport à 2021 (graphique 1).

L’objectif fixé dans le domaine de la protection sociale par le plan d’action européen « Objectifs UE d’ici 2030″: « Le nombre de personnes menacées de pauvreté ou d’exclusion sociale doit être réduit d’au moins 15 millions, dont au moins 5 millions doivent être des enfants » d’ici 2030.

Aperçu

Graphique 1. Pourcentage de la population menacée de pauvreté ou d’exclusion sociale : 2015 – 2022


1. Définition révisée – population à risque de pauvreté ou d’exclusion sociale : population à risque de pauvreté ou en situation de privation matérielle et sociale (c’est-à-dire la proportion de la population en situation de pénurie involontaire d’au moins 7 points de privation sur 13) ou vivant dans des ménages à très faible intensité de travail – plus de détails dans les notes explicatives.

Sur la base de la définition originale 2 de l’indicateur ci-dessus, la population à risque de pauvreté ou d’exclusion sociale est de 29,1% (3 006 300 personnes) de la population du pays, ce qui représente une diminution de 0,4 point de pourcentage par rapport à 2021.

Le risque de pauvreté ou d’exclusion sociale est plus élevé chez les enfants de 17 ans et moins (28,1 %), en baisse de 3,9 points de pourcentage par rapport à 2021 (32,0 %). Le pourcentage de la population âgée de 18 à 64 ans vivant dans des ménages à faible intensité de travail est estimé à 10,9 % de la population totale de cette tranche d’âge, ce qui indique une diminution de 2,7 points de pourcentage par rapport à 2021. La proportion d’hommes est de 9,9%, les femmes – 12,0%.

Le seuil de pauvreté était de 5 712 € par an pour un ménage d’une personne et de 11 995 € pour les ménages de deux adultes et deux enfants à charge de moins de 14 ans. Par définition, il est fixé à 60 % du revenu disponible total équivalent médian des ménages, estimé à 9 520 €, alors que le revenu disponible annuel médian des ménages du pays est estimé à 18 563 €.

  • 84,1% des ménages grecs pauvres n’ont pas les moyens de s’offrir 1 semaine de vacances
  • 83,9% rapportent des difficultés financières pour faire face à des dépenses exceptionnelles mais nécessaires d’environ 410 €
  • 32,2 % déclarent ne pas suivre un régime comprenant du poulet, de la viande, du poisson ou des légumes de valeur nutritionnelle égale tous les deux jours
  • 38,7 % des ménages grecs pauvres déclarent ne pas pouvoir se payer un chauffage adéquat en hiver, contre 14,1 % des ménages non pauvres.

Aperçu

ELSTAT. Rapport complet sur le risque de pauvreté en anglais Ici.

PS Sur la base des critères qui étaient appliqués avant 2020, la situation est pire : 29,1 % de la population (3 006 300 personnes) sont menacés de pauvreté ou d’exclusion sociale.

Le risque de pauvreté ou d’exclusion sociale est le plus élevé chez les enfants de 17 ans et moins (28,1 %).

L’OCDE, dont Kyriakos Mitsotakis a mis en cause la crédibilité dans son dernier rapport, affirme que les salaires réels ont baissé de 7,4 % en raison de la hausse des prix. Puis il a soulevé le sujet du manque de fiabilité de la recherche par une organisation internationale.



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