Jour de deuil, jour de deuil : 19 mai – une date commémorative pour le génocide des Grecs du Pont

Cette année marque le 104e anniversaire du génocide de l’hellénisme pontique. Le 19 mai est le jour qui a été officiellement reconnu par l’État grec en 1994 et nommé le jour du souvenir du génocide grec du Pont.

Plus de 300 000 morts sont officiellement recensés, tandis que le Conseil central des Pontiens (Κεντρικό Συμβούλιο Ποντίων) mentionne 353 000 victimes du génocide dans le Livre noir (Μαύρη Βίβλο).

Le génocide des Grecs pontiques est le massacre et la déportation de la population grecque dans la région du Pont, commis par les Jeunes Turcs dans la période de 1914 à 1923. Les survivants de ce massacre sans précédent s’enfuirent à Ano Pontos (en URSS), et après la catastrophe d’Asie Mineure en 1922, en Grèce. La littérature internationale et les archives d’État de nombreux pays contiennent de nombreux témoignages de génocide commis contre les habitants pontiques de l’Empire ottoman. Elle s’est déroulée parallèlement au génocide contre d’autres peuples, Arméniens et Assyriens, à la suite duquel certains chercheurs considèrent les persécutions individuelles comme dans le cadre d’une politique unifiée de génocide contre les Grecs ou les chrétiens d’Asie Mineure en général.

Le jour de la date mémorable, le gouvernement grec organise des événements pertinents.

Pour le génocide des Grecs pontiques, il faut faire bien plus que sa reconnaissance légale formelle, comme l’État grec l’a fait jusqu’à présent, disent les historiens et les experts sur la question. « Comme nous l’avons vu dans de nombreux cas liés à des problèmes nationaux, économiques et sociaux, l’existence de certaines lois ne signifie rien d’important, surtout en Grèce, où certaines fonctions institutionnelles commencent et se terminent sur le papier. S’il n’y a pas de volonté politique, les lois ne sont que du papier, – écrit newsbreak.gr. – La reconnaissance officielle par l’État du génocide des Grecs pontiques par la partie turque devrait être essentielle. Cela signifie que l’éducation publique devrait accorder l’attention voulue à ce grand événement qui a causé des dommages irréparables à notre peuple. En outre, la machine diplomatique grecque devrait profiter de la situation internationale favorable, promouvoir prudemment et rapidement la question de la reconnaissance internationale du génocide des Grecs pontiques par les Turcs. Le meilleur hommage à nos ancêtres invincibles est l’action ! ».

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