En Estonie, un homme n’a pas été embauché à cause de la langue russe

Un résident estonien a postulé pour un emploi chez Veho AS et a accidentellement découvert pourquoi il n’avait pas été embauché – on lui a envoyé un message : « Refus. russophone ».

L’employeur défaillant a justifié le refus par le fait que la langue maternelle du candidat est le russe, de sorte que l’entreprise n’est pas intéressée par ses services. Grâce à une connaissance avec qui le jeune homme a partagé des informations, une capture d’écran du message avec le vrai motif de la non-coopération a commencé à se répandre rapidement sur le réseau, provoquant une réaction mitigée des utilisateurs et de nombreuses discussions sur la discrimination et la xénophobie, écrit Postimees.

Selon des informations connues de la publication, un résident estonien a postulé pour un emploi chez Veho AS, une organisation agréée pour la vente et l’entretien des voitures Mercedes-Benz et Fuso. Cependant, sa candidature a été rejetée en raison du fait qu’un citoyen russophone ne convient pas à l’employeur.

« Ils essaient de faire de nous des gens de seconde classe », a déclaré la femme qui a partagé la nouvelle sur la véritable raison du rejet. Elle affirme que la requérante possède une vaste expérience dans ce domaine et parle estonien :

« Il parle l’estonien au niveau B2 et travaille désormais dans un lieu où sont utilisés des termes très spécifiques que même les locuteurs natifs eux-mêmes ne connaissent peut-être pas : les noms de pièces ou d’outils complexes, les techniques, etc.

L’incident a suscité des discussions animées. Certains ont exprimé leur désaccord avec de telles actions, estimant qu’une telle décision est une discrimination et une violation des droits de l’homme. Ils soulignent que chacun doit avoir les mêmes opportunités d’emploi, quelle que soit sa langue maternelle.

D’autres ont soutenu l’employeur, arguant que l’exigence linguistique en estonien est à la fois légale et nécessaire pour travailler dans certains domaines. Ils soulignent l’importance de la langue comme moyen de communication et de compréhension des normes et valeurs locales. Toutefois, la question d’une maîtrise insuffisante de la langue n’a pas été soulevée, puisque le demandeur possède les compétences de communication nécessaires en estonien.

La politicienne Yana Toom a pris part au débat et a réagi à la nouvelle sensationnelle : « Vous, bons messieurs, n’avez pas besoin de vous excuser, vos excuses ne valent rien, mais révisez la politique du personnel, et vite. »

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