septembre 8, 2024

Athens News

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Le général Kostarakos et l’histoire méconnue du S-300 en Crète


Le général Michalis Kostarakos, décédé il y a quelques jours, était le seul chef de l’état-major grec (GEETHA) qui a pris le risque et lancé le missile S-300 depuis le site d’essai crétois.

Le général Michalis Kostarakos, décédé à un âge relativement jeune, était un officier militaire courageux et résolu qui a osé lancer un missile S-300 depuis une position en Crète, en présence non seulement des Américains (qui lui ont accordé du crédit), mais aussi l’attaché militaire turc, qui, incapable de dire quoi que ce soit, a simplement demandé de rediriger les S-300 de l’autre … côté afin qu’ils ne puissent pas survoler la mer Égée, explique le rédacteur en chef de tovima Nikos Hasapopoulos.

Général Michalis Kostarakos, ancien chef d’état-major hellénique (GEETHA)


Il y a une histoire inconnue, presque mystérieuse* sur les S-300 qui ont été achetés par Chypre, mais en raison de la réaction de la Turquie à l’époque (parce que leur portée était longue et leur capacité à détecter et suivre plusieurs cibles était également excellente, ce qui créé des problèmes pour la défense turque) et avec les « souhaits » des Américains et avec le consentement des gouvernements grec et chypriote de l’époque, ils ont été transférés en Crète.

(* Cette histoire a été racontée par Athens News en 2022 dans une publication La Grèce a « mis » des sanctions et signé un contrat militaire avec la Fédération de Russie. Nous recommandons également la publication sur ce sujet La Grèce veut transformer le système de défense aérienne S-300PMU-1 en S-300PMU-2)

Aperçu

Le premier lancement du S-300 a été effectué depuis le territoire grec le vendredi 13 décembre 2013 depuis le terrain d’entraînement militaire crétois situé à Akrotiri, La Canée.


Ce mystère autour des S-300 (grecs), rappelant un scénario de film, est lié à la fois à leur transfert de la Russie à Chypre, ((2 septembre 1997 – sur le navire marchand égyptien et 16 juin 1998 – sur le vraquier russe « Natasha-1 »)) et avec le premier coup de feu devant l’attaché militaire turc surpris, qui venait de « rencontrer » le S-300 et leur demanda d’envoyer des missiles à l’arrière de la Crète sans que le S-300 ne « regarde » vers la mer Egée et la Turquie, même de loin.

Le premier et le dernier tir d’essai du S-300 ont eu lieu en 2013 sur un terrain d’entraînement en Crète. Ensuite, les attachés militaires des pays membres de l’OTAN, dont un colonel turc, ont été invités en tant qu’observateurs. Le chef d’état-major général de l’époque, le général Michalis Kostarakos, qui était responsable du tir, a demandé aux experts russes de confirmer que les missiles n’avaient pas expiré avant le début du tir, afin que le tir puisse être effectué en toute sécurité.

Les experts russes ont dûment goûté le rakia local.

En effet, deux techniciens russes sont arrivés qui, selon les rumeurs, avant d’aller tester le S-300 et certifier les missiles, ont visité des tavernes crétoises traditionnelles et ont bien goûté le raki local.

Aperçu

Le premier missile du complexe grec S-300 est allé sur le côté depuis Turquie


Personne ne sait (un autre mystère) à quel point ils étaient sobres lorsqu’ils ont certifié les missiles, mais ils ont dit « OK » et le coup a été tiré. Le tir d’essai est entré dans l’histoire puisque le record grec a été établi en tirant sur une cible aérienne à une distance de 30 km et à une altitude de 2 km ! Ce fut un énorme succès, si grand qu’il inquiéta les Turcs, qui demandèrent de déplacer les S-300 vers l’ouest du pays et de les mettre à l’abri des regards dans la mer Egée.

Mais alors les Américains sont intervenus, qui ont déclaré par écrit que la Grèce pourrait installer ce système de défense à n’importe quel endroit qu’elle jugerait approprié pour sa défense. Cependant, les Turcs ont depuis posé les yeux sur le S-300.

Le transfert du S-300 en mars 1999 vers le port d’Héraklion en Crète est également entouré de mystère. Même avant l’arrivée du S-300 en Crète, un avertissement clair a été émis qu’il y avait un risque d’ingérence étrangère. Ensuite, l’état-major général de la défense nationale a publié un plan secret (plus secret et ne pouvait pas l’être) appelé « ΔΙΑΣ » (Zeus) pour leur arrivée en toute sécurité (et pas seulement) au port. Dans le même temps, il était censé y avoir un plan (également top secret) pour former du personnel dans un système sans précédent qui n’est pas un système d’armes de l’OTAN et que les Russes étaient tenus de former dans un pays de l’OTAN.

Türkiye a vivement réagi à l’arrivée du S-300 en Grèce. L’armée de l’air turque a envoyé son avion de reconnaissance (Phantom) escorté de chasseurs (F-16) pour violer l’espace aérien national et tenter de photographier le S-300.

L’auteur note que leur transfert depuis la Russie a également été effectué dans des circonstances mystérieuses. Car ces systèmes de missiles anti-aériens russes ne sont pas passés par les Dardanelles, mais ont été chargés sur trois cargos qui ont fait le tour de la Méditerranée (via Gibraltar) pour ne pas être remarqués par les Turcs.

Cette histoire n’est toujours pas complètement déclassifiée, mais très probablement tôt ou tard elle deviendra publique.



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