mai 20, 2024

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Cour suprême de Grèce : « Il n’y a pas de concept dans la loi "plages privées"»

Le bureau du procureur de la Cour suprême (la plus haute juridiction administrative de Grèce) a exhorté les procureurs de tout le pays à donner la priorité au maintien d’un accès sans entrave aux plages.

Comme indiqué dans la circulaire envoyée aux procureurs, il n’y a pas de plages privées en Grèce, et il est de leur devoir d’arrêter les actions de ceux qui, par leur activité ou toute autre présence, peuvent restreindre le libre accès des citoyens aux plages. Cette question s’appelle brûler.

La circulaire a été envoyée avant-hier par le procureur adjoint de la Cour suprême, Panagiotis Panagiotopoulos, qui est chargé de superviser et de coordonner le travail des procureurs du pays en matière de protection de l’environnement et des biens publics. Comme le rappelle M. Panagiotopoulos, dès 1940, la législation accordait la priorité à la protection du littoral en tant que « bien commun », « ne pouvant prévoir les difficultés qui s’abattent sur les digues et les plages dans les années à venir ».

La préservation du littoral et de la plage est notre devoir, dit Panagiotopoulos. « Avec le poing de notre procureur, nous devons rendre évident, même à l’aide de sanctions et d’actes de coercition procédurale, que l’objectif principal de la propriété publique est l’accès libre et sans entrave de la population. »

Le procureur adjoint de la Cour suprême exhorte les procureurs de tout le pays à être particulièrement stricts dans les cas « d’appropriation » des plages par des entreprises ou des particuliers. « La loi ne reconnaît pas les plages privées ! Et si, illégal et socialement immoral, dans les domaines de votre juridiction il y en a, en raison de nombreuses années d’indifférence totale des autorités et de l’absence de tout contrôle, alors nous devons renvoyer l’affaire à la situation juridique antérieure avec nos actions en justice ! Pas par eux-mêmes, bien sûr, mais avec l’aide de toutes les structures concernées (…). Cependant, même si le contrevenant n’obéit pas volontairement à la loi, il y est contraint par des mesures de coercition procédurale (détention pour délits et délits manifestes, confiscation sur votre ordre de toutes choses et objets liés au crime, démolition immédiate des bâtiments, etc. et etc.), dit la circulaire. « Il est absolument nécessaire, par notre conduite officielle, de déclarer dans toutes les directions que nous ne permettons pas que le but des choses communes soit violé, et de vérifier constamment s’il n’y a pas de concession dans l’utilisation de ces pièces pour la mise en œuvre des activités prescrits par la loi et qui servent aux baigneurs ou à la récréation du public ».

La circulaire vise à inciter les procureurs à intervenir en faveur du libre accès à la côte maritime, alors que de toutes les régions de Grèce, les plaintes sont de plus en plus nombreuses (ces dernières années) soit contre les hôtels qui clôturent les plages avec leurs installations, entravant ainsi le libre accès, soit les bars de plage et autres commerces similaires qui occupent illégalement presque toutes les plages, ou par l’intermédiaire de leurs employés, « gênent » voire intimident les citoyens qui ne veulent pas payer leurs services.

De nombreux cas ont été signalés ces dernières années, en particulier dans les zones touristiques dotées de grands complexes hôteliers (par exemple Crète, Rhodes, Halkidiki, Skiathos) ou dans les zones à forte activité touristique locale (par exemple Ios, Mykonos, Ilia).

Le libre accès au bord de mer et à la plage est protégé par la constitution et les règles d’utilisation du bord de mer sont énoncées dans la loi no. 2971/2001, qui reste en vigueur malgré les efforts systématiques des gouvernements au cours de la dernière décennie pour la limiter.

Cependant, ces dernières années, des « lacunes » sont apparues dans la législation qui affectent directement le droit d’accès gratuit à la plage – par exemple, la location directe par des entreprises de plage successives de toute la plage devant elles crée des « fronts » continus de parapluie stands ne respectant pas la règle du 50/50 (surface libre à louer). Ainsi, dans les zones touristiques, l’occupation de plages entières, et même… par la loi, est un phénomène fréquent.

PS Ce serait bien si cette ordonnance de la Cour suprême ne restait pas, comme les années précédentes, un document bureaucratique ordinaire dont l’exécution n’est pas obligatoire. De plus, des milliers de plages privées existent et fleurissent dans le pays.



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