mai 20, 2024

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Cyril Ramaphosa : Russie "laissé entendre"que l’arrestation de Poutine équivaut à "déclaration de guerre"


L’Afrique du Sud accueille le mois prochain un sommet BRICS, auquel Poutine devrait assister.

En vertu d’un mandat d’arrêt de la CPI émis en mars, l’Afrique du Sud est officiellement tenue de le placer en détention. Cependant, la Russie a rendu ambigu le fait que l’arrestation de Poutine serait une déclaration de guerre, a déclaré Cyril Ramaphosa.

Il a précisé que la Russie lui avait fait allusion aux conséquences négatives de l’arrestation de Poutine sur mandat de la Cour pénale internationale s’il arrivait en août pour le sommet des BRICS, écrit édition locale du Daily Maverick.

Ramaphosa l’a dit au tribunal de la ville sud-africaine de Gauteng, qui envisageait d’accorder à Poutine l’immunité d’arrestation. Cette déclaration a été transmise au tribunal en mai et le président a insisté sur sa confidentialité. Cependant, mardi, la Haute Cour de Gauteng, à la suite d’un procès intenté par le parti d’opposition Alliance démocratique, a ordonné la publication des propos de Ramaphosa, qui a déclaré :

« La Russie a clairement indiqué que l’arrestation de son président actuel serait une déclaration de guerre. Il est contraire à notre constitution de prendre des risques et d’entrer en guerre avec la Russie. »

Il a souligné devant le tribunal que l’Afrique du Sud avait entamé des consultations avec la Cour pénale internationale sur l’article 97 du Statut de Rome – elles sont engagées en cas de problème qui « pourrait potentiellement empêcher ou rendre impossible de se conformer à la demande de la CPI ». « 

Comme vous le savez, l’Afrique du Sud a ratifié le Statut de Rome de la Cour pénale internationale, qui a émis en mars un mandat d’arrêt contre Poutine en raison de son implication dans la déportation massive d’enfants ukrainiens des territoires occupés. Malgré cela, le président Ramaphosa a déclaré publiquement qu’il s’attendait à la participation du président russe au sommet des BRICS en août.

Il n’y a pas si longtemps, on a appris que l’Afrique du Sud avait demandé à la Fédération de Russie d’envoyer le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov au sommet des BRICS à la place de Vladimir Poutine, mais cela avait été refusé.



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