mai 20, 2024

Athens News

Nouvelles en français de Grèce

Incendie de Nea Anchialos : les F-16 décollent pour éviter la catastrophe


Vers 20 h 15, le premier des trois escadrons de la 111th Fighter Wing a décollé de la base aérienne de Nea Anchialos. Selon la parution pronews.gr, il allait bientôt être suivi par les deux autres.

La situation à la base aérienne de Nea Anchialos, où sont basés environ 70 F-16 Block 30 et 50 chasseurs, reste critique, voire cauchemardesque.

Comme nous l’avons déjà signalé, le personnel et les pilotes quittent la base aérienne pour éviter de nouvelles destructions. Le problème vient des avions en maintenance en base au MSS, qui ne peuvent pas entrer dans les abris car ils sont surpeuplés et ne peuvent pas décoller.

Les dépôts de munitions situés autour du périmètre de l’aéroport sont soumis à des explosions constantes et il n’y a toujours pas d’informations officielles sur le nombre de dépôts explosés.

Évidemment, pour des raisons évidentes, nous n’avons pas de données exactes sur les armes qu’ils contiennent. Cependant, on sait que le 111PB est armé de missiles air-air AMRAAM et Sidewinder, AGM-88 HARM, AGM-65 Maveric et, bien sûr, un grand nombre de GBU 12/16 et, bien sûr, Mk82/ 83/84 usage général.

Cependant, la situation est toujours critique car le feu continue de faire rage et se rapprocherait des dépôts de carburant de la base aérienne.

Le journaliste de Radio Vera, Makis Theodorou, a fait la déclaration alarmante suivante à Mega : « Il n’y a pas de coordination. (…) Si le feu atteint les dépôts de carburant (à Nea Anchialos), nous volerons vers la lune ce soir. »

Selon pronews.gr, il existe un plan pour faire décoller tous les (70) chasseurs F-16 lors d’un tel événement afin de sauver les avions de la tempête de feu.

La 111th Fighter Wing dispose de deux concentrations de munitions. Le premier, le soi-disant « Parrainage A » (Χορηγία A), est situé à l’intérieur de la base et contient des munitions destinées à une utilisation immédiate. Ils sont là pour pouvoir être chargés directement sur des aéronefs en état de préparation au combat (readiness).

La deuxième concentration (Χορηγία B) est située le long du périmètre de la base à une plus grande distance des objets principaux et contient une plus grande quantité de munitions. Des explosions se sont produites dans cette zone. Ces munitions sont destinées à être utilisées aussi bien par les aéronefs de la base que par d’autres aéronefs n’appartenant pas à la base mais qui pourraient y atterrir pour être rééquipés. Il s’agit à la fois d’avions alliés (OTAN) et d’avions grecs, et même d’avions Mirage.

Des armes antichars démantelées sont également stockées chez le second sponsor pour des raisons de sécurité.

Selon les rapports, le feu a traversé cette zone, détruisant presque tout.

Cependant, cela ne garantit pas qu’il n’y aura pas de réallumages.

Par conséquent, une zone d’exclusion aérienne non officielle a été établie dans un rayon suffisant de cette zone. C’est aussi la raison pour laquelle aucun équipement de tir aérien ne peut voler, car une éventuelle explosion pourrait projeter des débris même jusqu’à 3 000 pieds (près de 1 km).

Même si le feu dans la zone est totalement éteint (un couvre-feu a été instauré dans un rayon de 3 km), l’ensemble du territoire de la base devra être contrôlé et sécurisé. La moindre vibration peut entraîner l’explosion de munitions « sensibilisées » créées à la suite des conditions ambiantes. Des experts en explosifs seront nommés, lorsque les conditions seront jugées appropriées, pour tester à la fois Χορηγία « B » et Χορηγία « A » afin de déterminer la sécurité de la zone.

Un exemple typique de la sensibilité de cette zone est le fait que le protocole de sécurité impose à ceux qui s’en approchent de se déplacer uniquement à vélo afin d’éliminer la moindre possibilité de vibration.





Source link

Verified by MonsterInsights