mai 12, 2024

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"Chaud" pain : le prix de la farine a augmenté de 7 à 10 %


Les prix de la farine vont monter en flèche, ainsi que ceux de l’essence ? La réponse est oui! Comme dans le cas du carburant dans les stations-service, dont le prix a bondi presque immédiatement après l’augmentation des prix mondiaux du pétrole, la même chose s’est produite avec la farine.

« Nos fournisseurs nous ont informés que les prix de la farine à partir de la semaine prochaine seront augmentés de 7 à 10 % en raison de la hausse des prix du blé sur les marchés internationaux», a déclaré M. Michalis Musios, président de la Fédération hellénique des boulangers, appelant l’État et les mécanismes de contrôle à intervenir.

L’augmentation de 7 à 10 % signifie que les boulangers recevront de la farine à 19-20 euros le sac, contre 17-18 euros, qui est le prix moyen actuellement.

Cela laisse-t-il présager une nouvelle hausse des prix du pain ? Musios a déclaré que la question serait suspendue pour le moment et il n’y aura pas d’augmentation immédiate du prix du pain. Cependant, le fonctionnaire note que il sera possible de voir une augmentation du prix du pain emballé dans les supermarchés. Selon lui, les boulangeries paient la farine 80 % de plus qu’au début de 2022, avant le début de la guerre russo-ukrainienne.

Cela est dû au fait que, malgré la chute des prix mondiaux du blé en 2022 et 2023 (y compris avant l’annulation de l’accord de la mer Noire le 17 juillet de cette année), les prix de la farine n’ont baissé que de 10 % par rapport à mars de l’année dernière, précise-t-il. .

Rappelons qu’immédiatement après l’invasion russe de l’Ukraine, le prix du blé tendre à la bourse des matières premières de Paris a dépassé 400 euros / t, et dans les mois suivants, il a considérablement diminué, atteignant même le niveau de 220 euros / t.

https://rua.gr/news/sobmn/56650-komu-na-samom-dele-byla-nuzhna-zernovaya-sdelka.html

« Il ne s’agit pas seulement de farine, dont le prix s’est stabilisé à un niveau élevé depuis mars dernier. Ce sont le sucre, la hausse des prix du beurre, du fromage, de la viande et bien plus encore », souligne M. Musios.

Dans le même temps les coûts énergétiques des entreprises restent élevésparce qu’ils paient deux fois plus qu’avant la crise de l’énergie, mettant en péril la viabilité de plusieurs dizaines de boulangeries.



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