Handelsblatt : la crise climatique a entraîné l’allongement de la saison touristique en Grèce

Les médias allemands parlent de « prolongation » de la saison touristique en Grèce en raison de la crise climatique.

Deutsche Welle rapporte que la presse allemande se concentre sur le tourisme grec ainsi que sur le marché immobilier turc. La publication note que des conditions météorologiques extrêmes avec des températures supérieures à 45°C, combinées à des incendies dévastateurs, ont causé de grandes souffrances aux touristes, détruisant des milliers d’hectares de terres.

https://www.rua.gr/news/prireco/56680-sredizemnoe-more-rekordnaya-temperatura-vody.html

Examinant les implications possibles de cette situation pour le tourisme, la Gazette économique du Handelsblatt note que « la Grèce a connu un été extrême jusqu’à présent, avec le mois de juin le plus humide depuis des décennies, suivi du mois de juillet le plus chaud depuis le début des relevés météorologiques. A Athènes, les autorités ont interdit l’accès à l’Acropole à l’heure du déjeuner en raison du risque élevé de coup de chaleur. »

« Nous avons toujours eu des vagues de chaleur, mais maintenant elles sont devenues plus fréquentes, plus extrêmes et plus longues », a déclaré Christos Zerefos, directeur du Centre de recherche atmosphérique et climatologique de l’Académie d’Athènes.

Cependant, HB note que « les agences de voyages réagissent déjà : beaucoup d’entre elles sont maintenant proposent des voyages en Grèce de mars à novembre. Une saison touristique plus longue signifie moins de monde et moins d’impact sur l’environnement », a déclaré Kostas Sinolakis, président du Conseil scientifique hellénique sur le changement climatique.

https://www.rua.gr/news/sobmn/56647-k-mitsotakis-o-pozharakh-vinovat-klimaticheskij-krizis.html

Le scientifique ne s’attend pas à un impact immédiat sur le tourisme, mais s’attend à de fortes conséquences à long terme : « On estime que d’ici 2100, la mer Méditerranée pourrait monter d’environ un mètre. » Ainsi, les côtes grecques seront confrontées « à un important problème d’érosion des sols suite à l’intervention humaine et à la mauvaise conception des ouvrages côtiers ».

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