mai 20, 2024

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Bioréacteur rénal The Kidney Project – un espoir pour des millions de patients souffrant d’insuffisance rénale (vidéo)


Le rein bioartificiel est une approche innovante dans le traitement de l’insuffisance rénale ; il peut soulager le patient du besoin de dialyse.

Résultats d’une étude scientifique menée par des scientifiques de l’Université de Californie à San Francisco publié dans Nature Communications le 29 août 2023, il s’agit d’une étape importante pour The Kidney Project.

Les chercheurs affirment que le bioréacteur pourrait éliminer le besoin de subir une dialyse régulière ou le besoin de prendre des médicaments agressifs pour supprimer le système immunitaire après une greffe.

Pour la première fois, des scientifiques ont démontré comment des cellules rénales placées dans un dispositif implantable (un bioréacteur) peuvent survivre à l’intérieur du corps d’un porc et imiter d’importantes fonctions rénales.

L’appareil fonctionne silencieusement en arrière-plan, comme un stimulateur cardiaque, et ne déclenche pas d’attaque du système immunitaire du destinataire. Le projet teste avec succès un prototype de rein bioartificiel. Plus d’un demi-million de personnes rien qu’aux États-Unis subissent une dialyse plusieurs fois par semaine et 25 000 transplantations rénales sont réalisées chaque année. Parallèlement, ils s’accompagnent d’un traitement médicamenteux lourd pour garantir que le nouveau rein ne soit pas expulsé du corps, c’est-à-dire rejeté par celui-ci.

Le projet est dirigé par Shuvo Roy, Ph.D. (CTO) de l’UCSF et William H. Fissell, M.D., de l’Université Vanderbilt. Monsieur Roy dit :

Nous nous sommes concentrés sur la reproduction en toute sécurité de la fonction rénale. Un rein artificiel rendra le traitement des maladies non seulement plus efficace, mais aussi plus tolérable et plus confortable.

Les scientifiques prévoient de remplir le bioréacteur avec diverses cellules rénales qui remplissent des fonctions vitales telles que l’équilibre des fluides dans le corps et la libération d’hormones pour réguler la pression artérielle, puis de le combiner avec un dispositif qui filtre les déchets du sang.

Les scientifiques sont pleins d’optimisme, mais déclarent malheureusement : « Les premières données sont encourageantes, mais il reste des mois d’essais à long terme sur les animaux avant de passer aux essais sur l’homme. »



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