mai 15, 2024

Athens News

Nouvelles en français de Grèce

Économie grecque : pire situation depuis 2015 et temps difficiles à venir


La catastrophe de Thessalie n’est pas « une autre catastrophe naturelle » pour la Grèce. A un moment critique pour l’économie, la production primaire, qui s’était déjà effondrée de 20% les années précédentes, tend désormais à moins 40%, conséquence non seulement de la destruction de la production actuelle, mais aussi de la destruction de la qualité des sols et de ses capacité productive, au moins pour les 2 prochaines années, 3 ans !

Au niveau comptable, les coûts d’urgence liés aux inondations en Thessalie absorbent la quasi-totalité des 1,8 milliards d’euros de recettes fiscales excédentaires pour les huit mois de janvier à août, et bien sûr cela n’inclut pas les catastrophes majeures provoquées par des incendies, toujours en Thessalie. , Thrace, Rhodes, Attique et d’autres régions de la Grèce.

Dans les mois à venir, le ministère de l’Économie nationale et des Finances estime que les recettes seront affectées négativement par le report forcé des obligations fiscales des résidents de Rhodes, Corfou, Evros et Thessalie.

Un deuxième budget supplémentaire de 600 millions d’euros, qui sera présenté dans les prochains jours, couvrira le premier milliard d’euros d’aide aux victimes des inondations en Thessalie, soutenu par 400 millions d’euros de fonds communautaires.

Le montant des surcoûts s’élève déjà à 1,7 milliard d’euros (les fonds communautaires sont des coûts neutres) sur 1,8 milliard d’euros dépassant le délai de huit mois, et en fin de marché les subventions sont reportées jusqu’à la fin de l’année, avec à l’exception des résidents de Thessalie.

Et la question reste de savoir si la TVA faible sera finalement étendue à la restauration, au tourisme, aux transports, aux théâtres, aux cinémas, aux écoles de danse et aux salles de sport.

Le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis n’a pas mentionné la mesure prise à Thessalonique car sa mise en œuvre nécessite des coûts supplémentaires de 250 millions d’euros, qui devraient être engagés avant la fin de l’année. Selon les prévisions, la probabilité que cela se produise est extrêmement faible.

Parler d’un « excédent primaire » de 0,7 % du PIB, « d’un relèvement de la note du pays à la catégorie investissement par DBRS et d’un double relèvement de la note par Moody’s », qui, une fois de plus, n’a pas donné une note d’investissement, sont « des gouttes sous la pluie », » pour le moins « gouttes dans le flot » La pénurie de ressources alimentaires et énergétiques « fait exploser » ce qui reste dans l’économie pour la survie de 60 % des citoyens appartenant aux couches économiquement les plus faibles de la population.

Aujourd’hui, une voiture Smart 2002 d’un volume de 700 cc. m, pour faire le plein dans une station service au prix de 1 923 euros le litre, il faut… 83 euros ! Le prix du pétrole approche chaque jour les 100 dollars le baril, ce qui est associé aux sanctions contre la Russie et aux mesures de rétorsion du groupe anti-russe (tous les pays producteurs de pétrole sauf l’Occident et le Nigeria) et a conduit à une diminution des réserves de pétrole des États-Unis. à un plus bas depuis dix ans.

Avec la suppression du laissez-passer commercial et des subventions horizontales pour l’électricité, on s’attend à une forte augmentation de la pression sur les revenus faibles et moyens de la population.

Au niveau du marché des capitaux, l’indice global est en baisse de 8,57% et au niveau bancaire de près de 14%, juste avant la cotation d’Optima Bank et le pire mois de 2023 jusqu’à présent.

Le marché a brûlé les gains pré-électoraux et a clôturé à un nouveau plus bas de 4 mois aux niveaux observés le 24 mai, trois jours après les premières élections, ce qui a positivement surpris les investisseurs après la victoire inattendue de la Nouvelle Démocratie sur Syriza dépassant les 20 %.

Et tout cela se produit à un moment où le pays, après 13 ans passé dans la catégorie « indésirable », a reçu une notation de qualité investissement, bien que d’une maison « secondaire » – le canadien DBRS.

Le 21 septembre, la bourse a clôturé à 1200,04 points avec une légère baisse de 0,02%, après avoir parcouru un chemin intrajournalier d’un maximum de 1205,42 points (+0,43%) à un minimum de 1182,89 points (-1,45%).

Ce que tout cela laisse présager : un automne et un hiver très difficiles, qui pourraient apporter des tournants inattendus et des développements accélérés que personne n’avait prédit après les élections de juin…

Et la psychologie qui s’aggrave de plus en plus dans la société : le massacre de 5 morts en Libye a montré que même les forces armées, du moins sous la direction actuelle, « battent en retraite », et cela est désormais visible dans le gouvernement, et ils sont inquiets.

Ils pensaient que pour le gouvernement actuel, en l’absence de SYRIZA, la sphère militaire est un domaine d’action privilégié. La gestion tragique de la mission en Libye, qui a suivi l’explosion de l’entrepôt 111 IAP à Anchialos et les inondations à Stefanovikiyo, a montré que les forces armées ont également un besoin urgent de « réforme » et d’un nouveau leadership…

Et l’élection attendue de Kasselakis dimanche rendra la période politique extrêmement chargée pour Mitsotakis…



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