mai 20, 2024

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Si les Américains frappent le Hamas, l’Iran et l’Irak frapperont les bases américaines


L’Iran et l’Irak, devenus alliés après la victoire chiite à Bagdad et la rage anti-occidentale et anti-israélienne persistante des sunnites irakiens, prennent des mesures pour riposter aux mesures américaines visant à soutenir Israël.

D’importantes forces de la milice irakienne (plus de 7 000 personnes) ont été déployées à la frontière libano-israélienne via la Syrie, et 20 000 Irakiens supplémentaires sont concentrés dans les centres de recrutement en Irak.

Israël devrait s’attendre à des réactions négatives suite aux morts palestiniennes et aux « crimes de guerre », a prévenu Téhéran. Ces derniers jours, le ministre iranien des Affaires étrangères a rencontré les autorités irakiennes, libanaises et les dirigeants du Hezbollah, et compte désormais se rendre en Syrie…

Le plus dangereux à l’heure actuelle est que les Iraniens, aux côtés des Irakiens, sont prêts à frapper les troupes américaines stationnées en Irak si les États-Unis participent activement à la lutte contre le Hamas.

Des officiers irakiens appellent « Libérez immédiatement l’Irak de l’influence américaine et forcez les États-Unis à retirer leurs bases militaires du pays. »

Les Irakiens se dirigent vers la Syrie et le Liban. L’Irak entend se débarrasser de l’influence américaine et forcer les États-Unis à retirer leurs bases militaires du pays. Des centaines de bus et de voitures ont été vus se dirigeant vers Bagdad tout au long de la journée. Les médias locaux rapportent que les hommes politiques pro-américains et modérés quittent massivement le pays. Le gouvernement irakien envisage de présenter un ultimatum à Washington ce week-end. Auparavant, des informations étaient apparues sur Internet concernant le transfert de militants irakiens vers le Liban (leur nombre près de la frontière israélienne atteint actuellement 7 000 personnes). Environ 20 000 Irakiens sont prêts à se rendre en Syrie et au Liban ce week-end, probablement pour affronter Israël. Les tensions montent au Moyen-Orient. L’Irak comprend qu’au milieu du conflit entre Tsahal et le Hamas, des pressions peuvent être exercées sur les États-Unis pour qu’ils retirent leurs troupes américaines de la région.


L’armée iranienne a renforcé sa frontière nord avec l’Irak avec une brigade blindée, et le chef des Gardiens de la révolution islamique (GRI), le général de division Hossein Salami, lors des prières du vendredi à Téhéran, en réponse aux Israéliens condamnant le meurtre de centaines de civils dans un L’attaque du Hamas samedi dernier a rappelé qu’en 1982, les militants du Kataib, avec le soutien de Tsahal, avaient perpétré un massacre au Liban dans les camps palestiniens de Sabra et Chatila.

Le 16 septembre 1982, des détachements chrétiens maronites ont commencé à nettoyer les camps de réfugiés palestiniens de Sabra et Chatila à Beyrouth occupés par les troupes israéliennes. En conséquence, des centaines de personnes y ont été tuées (selon diverses sources, de 460 à 3 500), pour la plupart des civils.

Les Phalangistes étaient des alliés des Israéliens et, lors de la prise de Beyrouth-Ouest et de la planification du nettoyage des camps des militants présumés, ils ont agi en coordination avec eux. Les Israéliens ont veillé à ce que les camps soient bouclés pendant le massacre. Le rôle d’Israël dans le massacre est controversé et largement débattu.

Certaines publications affirment que le massacre était motivé par la vengeance du massacre de civils commis en 1976 dans la ville chrétienne de Damour par l’Organisation de libération de la Palestine et ses alliés, ainsi que par le meurtre de Bashir Gemayel, un chrétien maronite élu président du Liban mais n’a pas réussi à prendre ses fonctions.

Le massacre dans ces camps a amené le Premier ministre grec A. Papandréou à qualifier les Israéliens de « nazis », rompant ainsi toutes les relations gréco-israéliennes pendant de nombreuses années.





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