mai 17, 2024

Athens News

Nouvelles en français de Grèce

Les autorités grecques enquêtent sur les liens entre les Palestiniens vivant en Grèce et le Hamas


Les représentants des services de renseignement et de sécurité grecs craignent que les derniers événements survenus en Israël et à Gaza ne provoquent des actions violentes, notamment des attaques terroristes, dans notre pays.

Dans un document secret de huit pages montré par la publication Kathimérinidécrit les activités de quatre organisations palestiniennes en Grèce et de sept « personnes d’intérêt » prétendument liées au Hamas, qui UEen particulier, est considérée comme une organisation terroriste.

En effet, les organisations palestiniennes opérant en Grèce ne font rien d’illégal, puisqu’elles soutiennent la cause de leur patrie depuis plus d’une décennie, voire plus. Les récentes manifestations devant l’ambassade israélienne à Athènes, qu’ils ont contribué à organiser, n’ont pas été accompagnées de violence, contrairement à ce qui s’est produit dans plusieurs villes du monde. Mais l’activité sur les réseaux sociaux d’au moins deux d’entre eux suggère une approbation, voire une admiration, pour l’invasion meurtrière d’Israël par le Hamas le 7 octobre. Par ailleurs, les organisations palestiniennes semblent être étroitement liées : deux d’entre elles ont la même adresse à Athènes. Ils ont également établi des liens avec des groupes anarchistes locaux.

Certaines des « personnes d’intérêt » mentionnées dans le document secret ont pris part aux manifestations. D’autres ont contribué à financer le Hamas dans le passé. Le document cite un cas survenu en 2006 dans lequel des fonds collectés ostensiblement pour une cause philanthropique – aider les enfants palestiniens – ont fini dans les coffres du Hamas grâce à un réseau enchevêtré de proches et d’organisations non gouvernementales. L’organisateur de l’opération, un Palestinien d’une cinquantaine d’années, vivait à l’époque en Grèce et vit désormais à Beyrouth, précise le document.

Le cas individuel le plus convaincant concerne un homme actuellement emprisonné sur une île grecque pour avoir transporté des immigrants illégaux. Il est né en 1995 dans la bande de Gaza et aurait déclaré à ses interlocuteurs qu’il avait reçu une formation aux armes du Hamas en 2013 et qu’il était chauffeur pour de hauts responsables de l’organisation en 2021.

2 rassemblements ont eu lieu à Athènes : en soutien à la Palestine et en soutien à Israël

À la fin rassemblement en soutien à la Palestine Plus de 10 000 personnes y ont participé rien qu’à Athènes. Des rassemblements similaires ont également eu lieu à Thessalonique, Lamia, Patras…

Selon diverses estimations, plus de 300 000 migrants originaires de pays asiatiques et africains vivent en Grèce. 90% d’entre eux sont musulmans. Au moins 600 000 musulmans supplémentaires vivent en Grèce depuis l’Antiquité ou sont venus d’Albanie ou de Turquie. Ce sont tous des partisans potentiels de la Palestine et des opposants à Israël.

Les partisans de la Palestine peuvent également inclure la majorité des représentants des partis et mouvements de gauche, qui condamnent depuis de nombreuses années la politique d’Israël à l’égard des Palestiniens et s’opposent aux actions d’Israël. Et cela représente au moins 1 million de personnes supplémentaires dans le pays. Et si la majorité des partis de gauche officiels comme SYRIZA ou le KKE ne recourent pas à des actions agressives contre les citoyens israéliens, alors les représentants ou partisans des anarchistes et des partis comme Antarsia le feront volontiers.

Les partis d’extrême droite n’ont pas une meilleure attitude à l’égard d’Israël – à la fois en raison de leur vision raciste du monde et de leur soutien aux États-Unis, qui, dans l’esprit de la plupart des partis d’extrême droite et d’extrême gauche, incarnent l’image de « l’ennemi absolu ». Et si pour l’ultra-gauche les États-Unis sont un apologiste de l’impérialisme, alors pour la droite, c’est une image de partisans de la gauche, de débauche et de soutien aux personnes LGBT+.

Les autorités grecques devront lutter et être vigilantes face à tout ce chaos. Et comme le disent les politologues locaux : « Il vaudrait mieux Kyriakos Mitsotakis ne s’est pas rendu en Israël. Il n’est pas nécessaire de jouer avec le feu en étant assis sur un baril de poudre à canon. »



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