Pour la première fois dans l’histoire du pays, des membres d’un parti politique sont accusés par la justice de ne pas avoir dit la vérité au peuple grec et d’avoir pu se faire élire en « trompant les électeurs ». Cela semblerait grotesque à ceux qui comprennent comment fonctionne la « démocratie » grecque, mais pas dans ce cas.
Des demandes de levée de l’immunité de 11 députés du parti Spartiates ont été adressées au Parlement, par l’intermédiaire du ministère de la Justice, par le procureur de la Cour suprême, Giorgi Adilini, afin qu’ils comparaissent et témoignent comme suspects d’avoir commis des actes criminels.
https://rua.gr/news/gospol/58539-pravye-deputaty-spartantsy-nakhodyatsya-pod-pristalnym-vnimaniem-vlastej-iz-za-predpolagaemoj-falsifikatsii-vyborov.html
Cet événement a lieu dans le cadre d’une enquête préliminaire menée personnellement par le procureur de la Cour suprême, suite aux rapports du président du parti Vasilis Stygas.
Les députés spartiates sont invités par Giorgia Adilini comme suspects à donner des explications sur la fraude électorale lors des récentes élections parlementaires, car, comme l’explique l’acte d’accusation adressé au Président du Parlement, ils appartenaient au parti spartiate dirigé par Vasilios Stygas, mais en la réalité a bénéficié du soutien et du leadership absolu d’Ilias Kasidiaris.
«Mais la vérité est qu’ils ont été choisis par Ilias Kasidiaris et non par Vasilios Stygas, que grâce au soutien du premier, ils ont été élus députés et ont reconnu celui-ci comme leur véritable leader, qui les a fait sortir de prison.
En fait, avant même les élections, ils avaient élaboré un plan selon lequel, immédiatement après leur élection, ils renverseraient Vasilis Stygas et nommeraient un nouveau chef de parti, Charalambos Katsivardas, entièrement contrôlé par Ilias Kasidiaris.– indique notamment le procureur de la Cour suprême dans son document envoyé au président du parlement.
Dans le même temps, le procureur de la Cour suprême souligne que « En outre, le montant des subventions de l’État sera gelé, pour lesquelles le parti Spartiates a déjà reçu un montant d’environ 40 000 euros. »
En d’autres termes, tout ce qui précède a en fait offert au parti Spartiate un nouveau déguisement pour le parti politique d’Ilias Kasidiaris, lui permettant de contourner plus facilement les restrictions au droit d’être élu établies par la législation électorale, en particulier l’article 32 du décret 26/2012, en vigueur après le remplacement (douteux du point de vue de la constitution grecque) le paragraphe 1 de l’article 102 de la loi 5019/2023 et son complément avec l’article 35 de la loi 5043/2023. »
Dans le cadre de l’enquête, le président du parti Spartiates, Vassilis Stygas, a été convoqué à deux reprises pour témoigner devant la procureure de la Cour suprême, Giorgia Adilini.
La raison de l’enquête était ce qui s’est passé au Parlement lorsque, lors d’un débat en séance plénière du Parlement sur les incendies, V. Stigas s’est retrouvé assis seul sur un banc parlementaire. « Les messieurs absents actuellement sont dirigés et instruits par des centres étrangers. Des centres extraparlementaires », a déclaré Stigas.
« Je dis cela avec courage en raison de l’opinion que j’ai toujours eue en tant que citoyen grec. Ces centres étrangers sont comme la mafia grecque ou Don Corleone, qui disent comment et ce qu’ils feront et quand ils le feront.
Nous avons d’énormes problèmes, des incendies, des relations gréco-turques, des cartes d’identité et bien d’autres encore, et certaines personnes choisissent cette situation pour faire leurs affaires. Je ferai ce que j’ai toujours fait. Je suis une personne honnête et profondément démocrate », – dit alors Stigas.
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