L’ancien Premier ministre Kostas Karamanlis a vivement critiqué le membre de son parti Kyriakos Mitsotakis et son gouvernement lors d’un discours prononcé lors de la cérémonie commémorative de Marietta Yiannakou, le lundi 6 novembre 2023.
L’ancien Premier ministre a parlé de « le respect des institutions et des lois » à une époque où les présidents des autorités indépendantes sont constamment en guerre et menacés par de hauts responsables gouvernementaux, comme l’a déjà dénoncé le chef de l’autorité indépendante, Christos Ramos. « Je marche sur le chemin difficile de la sobriété et du respect des institutions et des lois »a-t-il dit, en référence à la manière éthique et démocratique de gouverner que devrait suivre le Premier ministre.
Les « coups » se sont poursuivis et il a séparé sa position de « la passion pour le pouvoir » et de « l’arrogance », « la recherche des faveurs médiatiques ».en prenant comme exemple la vie politique de Marietta Yannakou.
« Elle n’avait aucune passion pour le pouvoir, pour la projection, pour l’arrogance. Elle n’avait ni sponsors ni mécènes, elle ne recherchait pas les faveurs des puissants ou des médias », – il a dit à propos de feu Marietta, ajoutant qu’elle « savait que la vraie politique est une question d’idées, d’empathie et d’humanité, et non de convoitise et de désir de pouvoir. Elle savait que les personnes vertueuses considèrent le pouvoir comme un devoir honorable mais difficile, et non comme un prix convoité. »
L’ancien Premier ministre lui-même a cité en exemple la réponse que lui a donnée Marietta Yannakou à un livre d’histoire (le fameux livre « Histoire » de l’ancienne députée de la gauche démocrate Maria Repoussi) :
« Costas, évidemment je ne suis pas d’accord avec ce qui est écrit et je pense que cela devrait être changé. Mais dans une démocratie prospère, de telles choses ne se produisent pas parce qu’un ministre ou même un premier ministre n’est pas d’accord avec le texte et impose arbitrairement sa volonté. Les changements doivent être apportés de manière coordonnée, par le biais d’institutions et de procédures institutionnelles appropriées. Le respect de l’ordre institutionnel est le devoir le plus élevé de tout gouvernement dans une démocratie. »
Il convient de noter que l’ancien ministre du gouvernement Karamanlis, N. Kaklamanis, a également fait « coups » envers Mitsotakis pour son choix d’aller à un événement pour Kostas Simitis lundi soir, déclarant clairement : « Je le tiens pour responsable du vieillissement de la mer Égée avec les traités d’Helsinki et surtout de Madrid. »
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