septembre 8, 2024

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Allemagne : nouvelle procédure de répartition des coûts pour les réfugiés et mesures pour limiter la migration (vidéo)


En Allemagne, des mois de conflits ont pris fin, entraînant des réductions des prestations sociales pour les réfugiés et l’adoption de mesures visant à limiter la migration. Les nouvelles règles affecteront également les Ukrainiens.

Modifications générales

A partir de 2024, le centre fédéral versera une somme forfaitaire pour chaque demandeur d’asile (le montant total, sans différencier ses composantes) d’un montant de 7 500 euros par an. Au lieu d’espèces, les migrants recevront des cartes de paiement. Le chancelier allemand Olaf Scholz et les chefs de gouvernement des États se sont mis d’accord sur ce point et sur un certain nombre d’autres dans la nuit du 7 novembre lors d’une réunion. Autrement dit, le montant de la participation financière du centre dépendra du nombre spécifique de réfugiés pris en charge par l’État.

Réduction de paiement

Les prestations sociales des demandeurs d’asile seront réduites. Jusqu’à présent, ils avaient droit aux prestations sociales (Bürgergeld) après 18 mois de perception de la prestation réduite, mais désormais le délai d’attente passe à 36 mois.

Il est particulièrement souligné que les migrants protégés, les réfugiés ukrainiens et les migrants dont le séjour sur le territoire allemand est contraint de tolérer, après 36 mois, s’ils vivent dans des foyers, ne recevront que « les paiements dont ils ont réellement besoin ».

Lors de la réunion de Berlin, il a été décidé de limiter autant que possible l’accès des réfugiés à l’argent liquide, de sorte qu’ils recevront une carte spéciale pour payer les services. D’ici fin janvier, le groupe de travail élaborera un modèle approprié. Plus précisément, les principaux changements ressemblent à ceci : écrit Édition allemande de Deutsche Welle :

  • Les demandeurs d’asile adultes devront vivre 36 mois, au lieu de 18 comme auparavant, pour bénéficier de l’allocation sociale standard de 502 euros par mois et d’une assurance maladie complète. Au cours des 36 premiers mois, ils recevront 410 euros avec la possibilité de traiter uniquement les maladies urgentes ;
  • Dans ce cas, une partie de la prestation ne sera pas transférée en espèces, mais sur une carte spéciale – il sera possible de payer la nourriture et les vêtements (cela est fait pour que l’argent reste en Allemagne et que les réfugiés ne le transfèrent pas à leur patrie);
  • le délai d’examen des demandes d’asile sera considérablement réduit (entrée initiale – au plus tard un mois, décision – au plus tard six mois), l’examen de l’affaire devant les tribunaux devrait également devenir plus rapide ;
  • le contrôle aux frontières allemandes sera maintenu. Si les pays voisins sont d’accord, des contrôles seront effectués sur leur territoire.

Des économies d’un milliard de dollars

Le gouvernement allemand estime que les nouvelles mesures permettront aux États et aux communes d’économiser 1 milliard d’euros. Grâce à des versements forfaitaires annuels de 7 500 euros par migrant, la charge financière des États et des communes sera réduite de près de 3,5 milliards d’euros l’année prochaine.

Christian Lindner, ministre allemand des Finances, s’est dit satisfait du compromis obtenu, soulignant qu’il améliorerait non seulement la situation financière des Länder et des communes, mais qu’il affaiblirait également « le pouvoir d’attraction de l’État-providence allemand » pour les migrants. Olaf Scholz, chancelier allemand, a déclaré : citations euronews :

« Notre objectif commun est de freiner l’immigration illégale. Une chose est claire, nous avons besoin d’une protection plus efficace des frontières extérieures de l’Europe et nous avons besoin d’une distribution solidaire en Europe. Il est donc également nécessaire que nous fassions tout pour garantir que le rapatriement de ceux qui sont « ne peut pas rester. Des accords migratoires avec les pays d’origine et les pays de transit sont une condition préalable à cela ».

Camps de réfugiés à l’étranger

Pourtant, Carsten Linnemann, secrétaire général de l’Union chrétienne-démocrate d’opposition, estime que les mesures convenues sont insuffisantes pour freiner l’immigration illégale vers l’Allemagne, qui provoque le pays est fatigué. Il a appelé à ce que les demandes d’asile soient examinées dans des pays tiers :

« Nous avons besoin de changements systémiques pour garantir que seules les personnes dont la demande d’asile a déjà été approuvée viennent en Allemagne. »

Scholz a promis d’explorer la possibilité de traiter les demandes d’asile à l’étranger, à l’instar de la récente accord entre Rome et Tirana, en vertu duquel l’Italie construira des centres de réfugiés en Albanie et y enverra les migrants secourus en Méditerranée. L’opposition a qualifié cet accord de trahison. Pendant ce temps, Sali Berisha, chef du Parti démocratique d’Albanie, a déclaré :

« Avec tout mon respect pour la Première ministre italienne Giorgia Meloni, je dois lui dire que la signature d’Edi Rama sur cet accord est invalide. Elle est invalide parce qu’Edi Rama est un Premier ministre faisant l’objet d’une enquête internationale et prêt à signer n’importe quoi. »

La Commission européenne a déclaré qu’elle avait demandé au gouvernement italien des « détails » sur l’accord avec l’Albanie, mais celui-ci n’était pas similaire à l’accord sur les migrants de 2022 entre la Grande-Bretagne et le Rwanda, qui a suscité les critiques des Européens, selon un porte-parole de Bruxelles.



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