mai 20, 2024

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La Grèce sous la pression de Bruxelles concernant l’Albanie


DANS UE Des consultations intensives sont en cours pour obtenir le consentement de la Grèce à envoyer une lettre au nom du Conseil européen à Tirana. L’Albanie pourra alors entamer les négociations sur le premier paquet de sections nécessaires à son adhésion à l’Union européenne.

Comment rapports Ekathimerini, une discussion correspondante était prévue mercredi lors de la réunion des représentants permanents auprès de l’UE (Coreper), puisque vendredi dernier, l’Albanie a achevé avec succès la première phase des négociations d’adhésion à l’Union européenne (examen) après 14 mois de consultations.

Athènes a subi des pressions pour rejoindre l’UE, selon des sources diplomatiques européennes : le chancelier allemand Olaf Scholz a déclaré par la voie diplomatique que le processus d’adhésion ne devrait pas être une question bilatérale. Par ailleurs, selon lui, la présidence espagnole de l’UE semble également irritée par la position de la partie grecque.

Selon des sources diplomatiques, dans ce contexte, la Grèce ne peut pas continuer à bloquer la lettre correspondante longtemps après l’achèvement du processus de sélection de l’Albanie. Par conséquent, et au cas où elle déciderait d’envoyer la lettre susmentionnée du Conseil européen, Athènes étudie la possibilité de « bloquer » la prochaine étape du processus concerné, qui implique la préparation d’un rapport décrivant tous les critères qui ont déjà été ou auraient dû être remplis par Tirana, ainsi que la convocation d’une conférence intergouvernementale appropriée.

La Grèce s’engage à bloquer les aspirations d’intégration européenne de Tirana jusqu’à ce que la question du maire élu d’Albanie, le Grec d’origine Fredi Beleri, soit résolue, soulignant que les droits d’un homme emprisonné depuis mai sont violés. Le ministre d’État Stavros Papastavrou, en réponse aux accusations portées contre la Grèce selon lesquelles elle rendrait cette question bilatérale, a souligné que la position d’Athènes est de défendre les principes européens :

« La question Beleri est profondément européenne, elle n’est pas bilatérale. Il s’agit du respect de l’Etat de droit. »

Rappelons que Dionysios Alfred Beleri, représentant de la minorité grecque, a été élu provisoirement maire de la ville côtière albanaise d’Himara en mai. Peu avant le vote, il a été arrêté, apparemment pour corruption d’électeurs. Même alors, le ministère grec des Affaires étrangères avait exigé la libération immédiate de Beleri, laissant entendre que cette affaire pourrait avoir un impact négatif sur la candidature de l’Albanie à l’adhésion à l’UE.

L’Union européenne a officiellement entamé les négociations sur l’adhésion de l’Albanie en juillet de l’année dernière, et le pays est actuellement soumis à un processus de sélection, une étape préparatoire à de véritables négociations.



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