mai 14, 2024

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La vérité sur l’économie grecque d’UBS : « La Grèce… a reçu un relèvement de sa note et sa dette a dépassé 657 milliards d’euros »


Selon l’UBS suisse, les dettes publiques et privées de la Grèce s’élèvent à 657 milliards d’euros, soit 305,8% du PIB ! Et malgré cela, les institutions financières et les agences de notation comme Fitch ont récemment relevé la note de l’économie grecque.

UBS estime (en termes indirects) que les patrons étrangers du parti Nouvelle Démocratie au pouvoir en Grèce ont donné l’ordre aux agences d’augmenter la note du pays et de présenter de prétendues tendances vers une réduction de la dette grecque, en jouant avec l’inflation, qui augmente nominalement le PIB et, grâce à à la TVA et à la TVA, apporte des « recettes excédentaires » au trésor public. Cela crée l’illusion que le ratio dette/PIB baisse, ce qui signifie que tout va bien (ce qui n’est pas le cas).

Comme le montre UBS, la dette totale dans tous les secteurs (privé, public et financier) a dépassé tous les précédents. Sur ce montant, 64 % sont de la dette publique (422 milliards d’euros) et le reste est privé.

La dette publique totale en pourcentage du PIB atteint 196,5%, et la dette privée s’élève à 96,6% du PIB, atteignant un plafond de 129,7% du PIB au deuxième trimestre 2021. En outre, la dette des ménages représente 43 % du PIB, la dette du secteur non financier 53,6 % du PIB et celle des sociétés financières 12,7 %. Alors maintenant, la dette grecque continue de croître, et les prévisions sont à la hausse.

Jamais dans l’histoire du pays cela n’a été à de tels niveaux. Apparemment, le gouvernement a recours à des astuces comptables avec lesquelles il présente une situation d’endettement différente : en raison de la croissance du PIB et de l’inflation, le ratio dette/PIB diminue, tandis que la dette publique continue de croître en termes absolus (monétaires)… Vrai est que le ratio dette/PIB continuera de baisser tant que l’inflation restera élevée et que le PIB croîtra au-dessus de la moyenne de la zone euro…

Selon UBS, la poussée de l’inflation a stimulé le PIB nominal et, grâce au dénominateur plus élevé, a abaissé le ratio dette/PIB de la zone euro, même dans les zones où la dette nominale (en euros) a augmenté.

« Au deuxième trimestre 2023, le déflateur du PIB s’est renforcé de 6,3 % sur un an, soit 0,1 point de pourcentage de plus qu’au premier trimestre 2023 et est le plus élevé depuis l’introduction de l’euro, mais avec un écart important entre les pays. avec des taux d’inflation différents.

Au deuxième trimestre 2023, la variation du déflateur était plus faible en Irlande et en Belgique (3,6/3,7 %) et plus élevée en Croatie, en Slovénie et en Slovaquie (9,3-9,7 %). En Italie et en Grèce, où les ratios dette publique/PIB sont plus élevés, les déflateurs du PIB ont été relativement modérés (respectivement 4,0 et 5,4 % par an).

Sur l’amélioration de 22,5 points de pourcentage du ratio dette/PIB de la zone euro au deuxième trimestre 2022, par rapport au deuxième trimestre 2023 (de 375 % à 352,5 %), environ 22 points de pourcentage étaient dus au déflateur du PIB, 5 points de pourcentage – Le PIB réel et la hausse de la dette nominale ont fait augmenter le ratio dette/PIB de près de 3 points de pourcentage.



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