février 17, 2025

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Deutsche Bank : prévision prudente pour la Grèce, croissance de 1,2% en 2024


Deutsche Bank estime que la croissance grecque sera bien inférieure à la moyenne fixée par la plupart des analystes, à seulement 1,2 % en 2024, mais qu’elle s’améliorera légèrement pour atteindre 2 % en 2025. En outre, l’inflation devrait tomber à 2,2 % l’année prochaine et le gouvernement réduira le déficit budgétaire à 1 %.

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Toutefois, dans l’ensemble, Deutsche Bank se montre prudente à l’égard de l’économie de la zone euro, car elle estime qu’elle sera confrontée à une légère récession. Par ailleurs, il estime que des risques subsistent d’un ralentissement de la reprise économique au second semestre 2024. Malgré les surprises négatives des récents chiffres de l’inflation, les risques d’inflation à moyen terme sont équilibrés.

Légère récession
Deutsche Bank s’attend à ce que la récession soit légère au second semestre 2023. Le risque d’une récession plus profonde est limité. Même si le risque baissier lié à la récession actuelle est limité, il existe un risque que la reprise de la croissance au deuxième semestre 2024 soit plus lente que prévu.

Trois facteurs seront essentiels aux résultats macroéconomiques en 2024 : la transmission de la politique monétaire, le marché du travail et la compétitivité, explique la Deutsche Bank. Les données sur la conjoncture économique montrent le fort impact du resserrement politique sur l’économie réelle. Cependant, la banque allemande suggère que nous sommes au maximum ou presque du pic d’infection. « Si nous nous trompons, la croissance pourrait être encore plus faible », dit-il.

Faible compétitivité
La compétitivité de la zone euro après l’introduction des sanctions contre la Russie reste extrêmement faible, malgré la chute des prix de l’énergie. L’incertitude est grande, ce qui risque de ralentir la croissance, tandis que la montée du populisme, la crise budgétaire allemande et la réintroduction de règles budgétaires en 2024 pourraient limiter la vitesse de la transition.

Une croissance du PIB PS de 1,2% avec une inflation d’environ 7,6% signifie une baisse du PIB réel de 6,5%.



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