Le soir du Nouvel An, il y a eu une pluie de balles dans le quartier de Menidi. Une fois de plus, les habitants ne savaient pas à quoi s’attendre des bagarreurs indisciplinés tirant des armes à feu en l’air.
Une des familles était complètement nerveuse. Selon la chaîne de télévision STAR, des balles ont touché le pare-brise de la voiture familiale, le faisant se fissurer, voire se briser, et deux autres balles ont « atterri » dans la cour de leur maison. La femme a raconté ce qui s’est passé : « Nous avons entendu des coups de feu… Mon fils a pris l’enfant dans ses bras et est entré rapidement dans la maison. Si j’étais partie un peu plus tôt, j’aurais pu être blessé. Nous avons survécu ! »
Rappelons que dans certaines communautés, principalement Roms et gitans, expression d’une « joie orageuse » se manifeste par le tir d’une arme en l’air. Qu’il s’agisse d’un mariage, d’une fête, d’un baptême, etc., les habitants se figent d’horreur. Des balles sont alors souvent retrouvées dans les cours des maisons, après, pour ainsi dire, des « célébrations violentes » de voisins agités.
C’est arrivé plusieurs fois la tragédie – une balle a tué une fille qui jouait dans la cour à Pâques, et une autre année – un écolier. Les habitants demandent instamment aux autorités de « rétablir l’ordre », mais comme ils le disent, « les choses sont toujours là ».
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