septembre 8, 2024

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Un « intermédiaire » impliqué dans une affaire de trafic d’enfants libéré


Créé par DELL E3

Une femme de 37 ans accusée d’avoir servi d’intermédiaire dans une affaire notoire de trafic d’enfants et d’adoption illégale de nourrissons dans une clinique de procréation assistée de La Canée a été libérée de prison.

Selon le site local zarpanews.gr, le prévenu a été libéré sous caution de 10 000 euros et sous des conditions strictes et restrictives. La décision de la libérer de prison repose sur des critères sociaux, sur des besoins médicaux sérieux (la mère doit être avec son enfant de 2 ans).

La femme (le quatrième accusé dans cette affaire) a été arrêtée à l’aéroport le 8 août, avec un bébé de neuf jours et sa mère biologique, alors qu’ils voyageaient de La Canée à Thessalonique, avec l’intention de abandonner un enfant en adoption privée contre une récompense monétaire.

Elle-même a commencé à collaborer avec la clinique en tant que donneuse d’ovules, puis a assumé les responsabilités de « courtier » auprès des mères porteuses, principalement de Roumanie, de Moldavie, etc.

Lors d’un récent entretien téléphonique depuis la prison avec le magazine Spiegel, l’accusée a déclaré qu’elle aussi avait fait don d’ovules pour rembourser un prêt pour sa maison et les études de sa fille aînée. « J’ai été obligée de vendre mon corps à cause de la pauvreté », souligne-t-elle, qualifiant son rôle dans la clinique de secondaire, arguant que « d’autres gagnaient beaucoup d’argent ».

L’acte d’accusation indique que la femme, ainsi qu’une femme de 44 ans de La Canée, toujours en prison, était principalement responsable de la supervision, du transport, de l’hébergement et des frais juridiques, ainsi que de la fourniture de médicaments aux mères porteuses.

Elle a également agi comme médiatrice, et la seconde engagé dans la conclusion de contrats fictifs, falsifiant des procès etc. Leurs honoraires pour chaque mère porteuse impliquée dans le processus commençaient à partir de 5 000 euros + les honoraires mensuels pour leur observation au tribunal avant l’accouchement de 300 à 600 euros.

Selon ÉLAS, « Les services de police de Crète chargés de lutter contre le crime organisé, en collaboration avec leurs collègues de la sous-direction de la sécurité de Katerini, ont réussi à identifier, entre autres, un cas d’adoption à Katerini. Le « client » des escrocs a avoué à la police qu’une sage-femme roumaine du centre de procréation assistée de La Canée avait transporté et accouché le bébé dans la ville de la préfecture de Piérie.



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