mai 16, 2024

Athens News

Nouvelles en français de Grèce

Le Parlement européen a adopté une résolution critiquant la Grèce et d’autres États membres de l’UE


Le Parlement européen a voté en faveur de la résolution « Les libertés, l’égalité et la dignité sont menacées en Grèce ». Le PE a exprimé ses inquiétudes concernant la liberté des médias, la corruption et les libertés individuelles.

Rapport du PE

« Les libertés, l’égalité et la dignité sont menacées » – souligne le Parlement européen le jeudi 18 janvier 2024. Dans sa résolution sur les droits fondamentaux, qui est au centre du rapport, elle note « la situation alarmante en Grèce » rapports des médias.

Le rapport du Parlement européen s’en inquiète. Entre autres choses, il est souligné que UE doit garantir les droits des femmes, des enfants, des LGBTI+ et des groupes vulnérables.

Parallèlement, le rapport contient des recommandations spécifiques pour la Hongrie, la Pologne, la Grèce, Chypre et l’Espagne. Le PE a examiné la situation des droits des citoyens dans l’UE en 2022 et 2023, identifiant un certain nombre d’évolutions inquiétantes dans les États membres. Le rapport sur l’état des droits fondamentaux dans l’Union européenne a été adopté par 391 voix contre, 130 et 20 abstentions.

Le Parlement européen réclame justice pour les meurtres de journalistes et salue l’accord sur la législation sur la liberté des médias. Il réitère sa préoccupation face à l’utilisation de logiciels espions, souligne la nécessité d’une réglementation stricte du marché et appelle en particulier les pays de l’UE à Grèce, Hongrie, Pologne, Espagne et Chypresuivez les recommandations du Parlement sur cette question.

Recul des droits des femmes et des LGBTI+

Dans leur texte, les députés rappellent que la violence basée sur le genre est particulièrement répandue dans tous les pays de l’UE et condamnent catégoriquement l’érosion rapide des droits des femmes et des LGBTI+ dans un certain nombre d’États membres, notamment le refus d’accès à un avortement sûr et légal en Pologne.

Dans le cas de la Hongrie, le Parlement demande au Conseil européen de déterminer si des violations graves et durables des valeurs de l’UE ont été commises conformément à l’article 7, paragraphe 2, du TUE et regrette profondément les persécutions exercées par les autorités à l’encontre de la communauté LGBTI+.

Le Parlement réitère son appel à la conclusion rapide des négociations sur la directive visant à lutter contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique, ainsi qu’à y compris la violence basée sur le genre en tant que crime de l’UE.

Niveau de corruption croissant

Le Parlement exprime sa profonde préoccupation face au niveau croissant de corruption dans un certain nombre de pays de l’UE et réitère sa condamnation des informations faisant état d’incidents impliquant des fonctionnaires et des hommes politiques de haut rang, notamment des députés européens actuels et anciens.

Le cadre anti-corruption de l’UE et la directive sur la protection des témoins dans l’intérêt public doivent être pleinement mis en œuvre dans les États membres, et un organisme d’éthique européen indépendant doit être créé, affirment les députés. Le Parlement s’oppose également aux tentatives des gouvernements d’influencer l’indépendance du pouvoir judiciaire et appelle à un contrôle démocratique et constitutionnel efficace.

Parmi les autres sujets de préoccupation figurent :

  • menaces contre la liberté d’association, d’expression et de réunion, notamment brutalités policières et incarcérations massives
  • désinformation sur la nécessité de protéger la liberté artistique
  • attaques pour des motifs religieux et raciaux, et que tous les États membres n’ont pas pleinement mis en œuvre la décision-cadre visant à lutter contre le racisme et la xénophobie
  • violences policières contre les Roms
  • violations généralisées des droits fondamentaux à l’encontre des migrants et des réfugiés, et codification des refus dans la législation nationale
  • le droit des enfants à une reconnaissance égale de la parenté dans toute l’UE (adoption d’enfants par des couples LGBTI+)
  • risque de biais inhérents aux nouvelles technologies, dont l’intelligence artificielle
  • droits sociaux, économiques et environnementaux (par exemple, pauvreté et exclusion sociale, pauvreté numérique)
  • améliorer les garanties institutionnelles (y compris le rétablissement de l’Organisation des droits fondamentaux en tant qu’organisme indépendant de défense des droits de l’homme).

« Les droits ne sont pas facultatifs »

« Les violations des droits fondamentaux sont répandues dans les États membres de l’UE. Dans cette optique, toute crise est une épreuve, car le respect des droits fondamentaux ne peut dépendre de conditions économiques et sociales favorables. Les droits ne sont pas facultatifs, ils sont l’essence de nos sociétés et sont une valeur fondamentale clé de l’UE », – a commenté l’oratrice Katharina Barley (socialiste, Allemagne).



Source link

Verified by MonsterInsights