mai 9, 2024

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Nouvelles en français de Grèce

Conseil militaire de l’UE, présidé par la France et avec la participation grecque, sur l’intervention armée en Ukraine


Il semble que la Grèce, respectant l’accord militaire conclu avec la France en 2021, ait sérieusement l’intention de combattre la Russie en Ukraine. C’est juste la Grèce a déjà envoyé ses troupes en Ukraine en 1919 année, et cela s’est mal terminé pour Hellas.

Comme annoncé par le ministère de la Défense nationale, le vice-ministre, M. Ioannis Kefalogiannis, a participé hier, jeudi 7 mars, en tant que représentant du ministre de la Défense nationale, M. Nikos Dendias, aux côtés du ministre des Affaires étrangères, M. George Gerapetritis, lors d’une téléconférence organisée par les ministres des Affaires étrangères et de la Défense UE. Organisé à l’initiative des ministres français concernés après le récent sommet de Paris organisé par Emmanuel Macron.

Comme indiqué également dans la déclaration du ministère de la Défense, « Dans ce contexte, les événements actuels en Ukraine ont été discutés en détail », et surtout, comme l’affirme le ministère de la Défense, « les défis de sécurité et le renforcement de la lutte défensive contre la menace russe ».

Au cours de son discours, le vice-ministre de la Défense nationale a mentionné l’aide fournie et a souligné que la Grèce continuera à soutenir l’Ukraine. Le chef d’état-major des forces armées du pays, le général Dimitrios Houpis, a également participé à la téléconférence.

La téléconférence s’est déroulée à l’ombre des déclarations du président français Macron, qui n’a pas manqué d’annoncer « lignes rouges » La France face à la Russie, composée de deux axes principaux : Kiev et Odessa.

Si la Russie continue la guerre et occupe Odessa ou Kiev, la France, par la voix de son président, s’est engagée à envoyer des troupes en Ukraine. Tout le monde comprend que cela pourrait se transformer en apocalypse nucléaire…

Aperçu

Même si la Russie a déclaré qu’elle n’avait aucune ambition concernant Kiev, Odessa apparaît comme l’une des principales cibles de Moscou.

Mais pourquoi Macron a-t-il évoqué Odessa ? Oui, tout simplement parce que c’est l’une des zones les plus stratégiquement importantes pour Kiev, puisqu’elle constitue pratiquement le seul accès à la mer de l’Ukraine. Si Odessa est perdue, l’Ukraine – ou ce qu’il en reste – deviendra automatiquement un État fermé, la Russie contrôlant la majeure partie de la mer Noire. Comme il est évident, le pari de l’Occident est désormais Odessa, puisque Kharkov a déjà été radié.

Pour le moment, la question décisive est la suivante : que fera la Russie, ou que pense-t-elle faire, face à l’avertissement français ? Insistera-t-elle pour occuper Odessa ou reculera-t-elle face aux menaces françaises ? À en juger par la rhétorique du Kremlin, rien n’indique pour l’instant qu’il laissera Odessa aux mains des Ukrainiens. Mais il existe d’autres paramètres non moins dangereux.

La Transnistrie, un État de facto situé entre la Moldavie et l’Ukraine qui a voté à 93,1 % lors du référendum de 2006 pour l’indépendance de la Moldavie et l’union avec la Russie, pourrait devenir une zone critique de développement. Cela est dû au fait que la Moldavie considère cette région de seulement 4 163 kilomètres carrés comme son propre territoire. La Moldavie, qui seulement a signé hier un pacte de coopération et d’assistance militaire avec… la France.

Si les troupes russes commencent à menacer Odessa, la France enverra probablement ses forces en Moldavie, ciblant la Transnistrie, située à 100 km d’Odessa. Il s’agit du chemin le plus court permettant aux troupes françaises de rejoindre Odessa en soutien aux Ukrainiens.

Et quand on dit « forces françaises », on entend aussi forces terrestres. Si la Moldavie se tourne ainsi vers l’assistance militaire française, on assistera certainement à un conflit en Transnistrie avec toutes les conséquences qui en découlent pour la Russie, puisqu’elle dispose de forces armées dans cette région autonome.

Alors tout est possible, jusqu’à la destruction nucléaire complète. Dans ce scénario complexe et explosif, la Grèce se déclare prête à apporter son aide à l’Ukraine et à la France. Après tout, le Premier ministre Mitsotakis lui-même a déclaré dans une interview Blomberg: « Nous menons la guerre contre la Russie ! » – une déclaration qu’aucun dirigeant européen n’a jamais faite !

Bien sûr, nous parlons de l’envoi de troupes grecques et françaises pour défendre Odessa, et c’est exactement ce qui a été discuté lors de la téléconférence d’hier, à laquelle a participé le chef d’état-major. La Grèce enverra-t-elle ses troupes en Ukraine ?

Malheureusement, dans l’état actuel des choses, le Premier ministre grec apparaît, avec Macron, comme l’un des partisans les plus ardents, fanatiques et obsessionnels de V. Zelensky (du moins publiquement*), et rien ne semble empêcher une implication de plus en plus active de La Grèce dans la guerre en Ukraine.

*Apparemment, Washington a beaucoup d’influence sur Mitsotakis, allant du financier au personnel. Et dans cette histoire, cela peut avoir un effet extrêmement néfaste sur les événements à venir.

Soldats grecs à Odessa, 1919

Soldats grecs à Odessa, 1919


Quiconque a étudié l’histoire de la Grèce se souvient de la façon dont s’est terminée la participation de la Grèce à la campagne commune de l’Entente contre la Russie soviétique (également sous les auspices de la France). Pour ceux qui ne le savent pas, nous recommandons la publication « Comment la « campagne ukrainienne de l’armée grecque » a influencé l’histoire« .



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