La Suède est officiellement devenue le 32e membre de l’OTAN. Le 7 mars à Washington, son Premier ministre Ulf Kristersson a remis à son homologue américain Antony Blinken les documents signés sur l’adhésion de la Suède.
Il s’agit de la dernière étape formelle de la procédure, la Suède étant désormais considérée comme un membre à part entière de l’Alliance de l’Atlantique Nord après près de deux cents ans de neutralité.
Hier après-midi, heure européenne, le Département d’État américain a confirmé que le dernier instrument de ratification – hongrois – de l’adhésion de la Suède était arrivé à Washington. Après cela, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a officiellement invité la Suède à devenir membre et le Premier ministre Ulf Kristersson, qui, avec le ministre des Affaires étrangères arrivé à Washington à l’avance, a signé les documents d’adhésion.
Cela a marqué la fin du long parcours de la Suède vers l’OTAN. Elle espérait le terminer avec la Finlande, mais cela a finalement duré plus d’un an.
Au début, le principal obstacle était le dirigeant turc Recep Tayyip Erdogan, qui a officiellement demandé à la Suède l’asile politique pour ses opposants politiques et les dirigeants kurdes, mais la véritable raison était les négociations d’Erdogan avec les États-Unis sur l’acquisition de chasseurs F-16. .
Puis la Hongrie est devenue soudain un obstacle, sans que Budapest n’ait formulé d’exigences particulières. Malgré les promesses répétées de « ne pas être la dernière » dans le processus de ratification, la Hongrie a quand même achevé le processus après la Turquie et a même alors trouvé un moyen de retarder davantage l’éventuelle adhésion de la Suède à l’OTAN.
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