Le gouvernement canadien de Justin Trudeau a proposé une loi qui donnerait aux juges le pouvoir d’assigner à résidence une personne s’ils la croient Peut être commettre un crime, c’est-à-dire comme précaution!
Les critiques avertissent que le projet de loi représente un abus de pouvoir évident et pourrait étouffer toute notion de liberté d’expression. Une loi spécifique autorise l’assignation à résidence et le port d’un bracelet électronique à toute personne considérée comme susceptible de commettre un crime à l’avenir. En d’autres termes, si un juge estime qu’il existe une cause probable à un futur crime de haine, un membre du public encore innocent peut être condamné. à l’assignation à résidence avec étiquettes électroniques, contrôle antidopage obligatoire et interdiction de communiquer sur Internet !
Même le fait de ne pas coopérer ajoutera un an supplémentaire à votre peine de prison. S’il ne s’agit pas ici de la création d’une « police de la pensée » comme dans 1984 de George Orwell, alors de quoi s’agit-il ? Comment définit-on un crime de haine ? Selon le projet de loi, il s’agit d’une déclaration exprimant « du dégoût ou de l’arrogance » !
Cependant, cela n’est pas la même chose que le « mépris ou l’hostilité », un discours qui « dégrade, blesse ou insulte ». Bref, si quelqu’un exprime son dégoût face aux politiques du gouvernement Trudeau, il est automatiquement candidat à l’enfermement chez lui.
Le gouvernement canadien n’a pas pensé à inclure un système de notation pour déterminer l’acceptabilité relative des mots « offenser », « offenser », « humilier », « dédaigner », « n’aime pas », « mépriser », « dégoûté » et « malveillant ». . En vertu du projet de loi C-63, une personne pourrait être assignée à résidence même à vie, puisque son « crime » dépendrait de la distinction entre « n’aime pas » et « dégoût ».
Outre le fait qu’il s’agit d’un crime difficile à définir, le gouvernement canadien met en place un système de punitions préventives ! Puisque le Canada est considéré comme une démocratie qui fonctionne très bien, il est clair que cette loi, si elle y est adoptée, s’appliquerait dans tous les soi-disant pays. « Occident collectif ».
Le ministre canadien de la Justice a défendu cette mesure, affirmant qu’elle constituerait un outil « important » pour protéger les victimes potentielles. A noter également qu’à la demande du procureur général, une personne peut être tenue de porter une étiquette électronique (analogue à un bracelet électronique) ! Arif Virani, le ministre de la Justice, a défendu le projet de loi. Les mesures préventives peuvent inclure l’interdiction à une personne de se trouver à proximité d’une synagogue ou d’une mosquée, voire des restrictions sur l’utilisation d’Internet*. « Cela contribuera à déradicaliser les personnes qui étudient en ligne et se comportent de manière agressive dans le monde réel – avec parfois des résultats mortels. » – il a dit.
Bien sûr, les conséquences sont encore pires qu’on peut l’imaginer. Bref, des personnes seront même condamnées à la prison à vie pour des crimes qu’elles n’ont pas commis et se verront refuser l’accès à l’information et au savoir parce que certains « censeurs » détermineront ce qu’ils peuvent lire et ce qu’ils ne peuvent pas lire. Il va sans dire que nombreux sont ceux qui souhaiteraient voir une telle loi en Grèce. L’expérience a commencé au Canada, et on ne sait pas encore jusqu’où elle s’étendra au reste de l’Ouest…
* Pensez-vous où sont les algorithmes des programmes qui bloquent tout le monde et tout sur Facebook et Instagram?
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