"Formule mondiale" de Dmitri Medvedev

Le vice-président du Conseil de sécurité russe, Dmitri Medvedev, a présenté la « formule russe pour la paix », dont le message principal est la réunification de l’Ukraine avec la Fédération de Russie.

Comme toujours, sans trop choisir son expression, Medvedev a écrit sur Telegram :

« Quand j’entends l’expression « la formule de paix de Zelensky », j’éprouve un irrésistible sentiment de dégoût, qui se transforme rapidement en un sentiment de honte dû au mauvais surréalisme de ce qui se passe. Après tout, tout le monde comprend parfaitement, y compris les grossiers menteurs occidentaux. , que même dans des situations de guerre beaucoup plus simples, la paix peut être réalisée soit en présence de la volonté mutuelle des parties sur la base d’un compromis raisonnable, soit par la capitulation de l’une des parties au conflit.

La soi-disant « formule de paix russe » prévoit, selon Medvedev :

• capitulation de l’Ukraine;
• « paiement de toutes les indemnités dues à la Russie » ;
• « en adoptant une loi sur la réunification des territoires de l’ex-« Ukraine » avec la Fédération de Russie. »

Selon le vice-président du Conseil de sécurité, pour parvenir à un « consensus avec la communauté internationale », l’Ukraine doit annoncer « une capitulation totale et inconditionnelle, procéder à la démilitarisation, révoquer toutes les autorités constitutionnelles et organiser immédiatement des élections pour un parlement provisoire ». Il insiste également pour que les pays occidentaux reconnaissent le « régime politique de Kiev comme nazi » et procèdent à une « dénazification forcée de tous les organismes gouvernementaux » sous la supervision de l’ONU.

L’Ukraine doit également verser des indemnisations à la Fédération de Russie, en particulier des indemnisations aux proches des soldats, et « reconnaître officiellement que l’ensemble du territoire de l’Ukraine est le territoire de la Fédération de Russie » :

« Cela pourrait être la formule douce russe pour la paix. Après tout, c’est une position de compromis, n’est-ce pas ? Je pense que c’est précisément sur cette base que nous pouvons rechercher un consensus bienveillant avec la communauté internationale, y compris le monde anglo-saxon, des sommets productifs, en comptant sur la compréhension mutuelle de nos amis proches – partenaires occidentaux.

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