La population mondiale est en déclin

La population mondiale va diminuer pour la première fois dans l’histoire depuis la pandémie de peste bubonique au milieu du XIVe siècle, écrit The Telegraph.

Les taux de fécondité mondiaux ont atteint un tournant historique et il est peu probable qu’ils se redressent, estiment les experts du Lancet. De ce fait, on assistera dans les décennies à venir à un déclin de la population mondiale, qui s’élève désormais à un peu plus de 8 milliards d’habitants.

Pour maintenir la croissance démographique, les femmes doivent donner naissance à 2,1 enfants en moyenne chacune. En 2021, la moyenne mondiale était de 2,23, mais les experts affirment qu’elle suit une tendance constante à la baisse et qu’elle devrait tomber à 1,83 en 2050 et à 1,59 en 2100. D’ici 2100, le problème du déclin démographique affectera les pays où 97 % de la population mondiale la population vit. Dans seulement 26 pays, le taux de natalité dépassera le taux de mortalité.

Dans le même temps, dans les pays développés, le taux de natalité est déjà d’un ordre de grandeur inférieur à cet indicateur. En Grande-Bretagne, par exemple, en 2021, il était déjà de 1,49. Cela est dû à l’augmentation des taux d’éducation et d’emploi des femmes, à l’utilisation de la contraception et à l’urbanisation.

Les experts estiment que l’impact du déclin démographique sur la société serait « énorme », car il y aurait plus de personnes âgées que de jeunes, augmentant ainsi la pression sur les services de santé et la main-d’œuvre. Il pourrait également y avoir une augmentation de l’immigration en provenance de pays qui connaissent encore un baby-boom. Et ce sont principalement des pays africains.

Selon les historiens, l’épidémie de peste il y a 700 ans a coûté la vie à 50 millions de personnes, réduisant ainsi la population humaine de l’époque de 400 à 350 millions.

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