septembre 8, 2024

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Nouvelles en français de Grèce

La France perturbe le programme de livraison des frégates FDI-HN


La livraison de la première frégate de construction française FDI-HN à la Grèce a été retardée d'un an en raison de problèmes d'intégration du radar et d'autres capteurs du navire.

Cela signifie qu'au mieux, 2026, et non 2025, est le scénario optimal pour la livraison de la première frégate à la Marine, et à partir de là, on ne sait pas quand elle entrera en service.

Surprendre? Non, la réalité ! La Direction française des systèmes navals et le « système » de promotion des frégates en Grèce, qui promettait des « livraisons rapides » pour transférer en Grèce des navires dotés uniquement d'armes rudimentaires, qui seraient également fournis à la marine française et les transformeraient de navires de souveraineté militaire en navires d'escorte.

C’est loin de ce à quoi s’attendait la marine grecque. Le premier navire de la flotte française, l'Amiral Ronarc'h, sera livré à l'utilisateur non pas au printemps 2024, mais au moins en 2025 (!), puisque les essais en mer ne devraient pas commencer avant l'été. Comme leur durée de vie est prévue de 6 à 8 mois, la frégate ne devrait passer entre les mains de la Marine Nationale qu'au mieux début 2025 pour des tests opérationnels. Il en va de même pour le navire grec Kimon.

A noter que le radar Thales Sea Fire qui équipera cette classe de navires n'a même pas encore été activé ! Les seuls tests, qui ne peuvent bien entendu pas être effectués à bord, prendront un an. Ce sera la première fois que le système situé sur le mât principal du PSIM fonctionnera avec les quatre balises élémentaires AESA.

Jusqu'à présent, Sea Fire n'a été testé que dans une configuration spéciale de mât de simulation avec deux stœchiomètres dans une installation terrestre dédiée sur la côte méditerranéenne de la France. Mais son comportement dans une véritable installation PSIM à quatre matrices, notamment en mer et sur plateforme mobile, n'a même pas encore commencé !

Autrement dit, pour respecter les délais de livraison, le premier FDI-FR (Amiral Ronarc'h) et le premier FDI-HN grec (KIMON) doivent être livrés simultanément, ce qui est pratiquement impossible puisque les systèmes doivent être certifiés sur un navire français et puis commencez l'installation en grec.

Selon l'accord, le premier navire de la série devrait être transféré à la marine grecque en mars 2026 et, dans des conditions idéales, entrer en service en 2027. Cependant, comme le confirment de nombreuses publications françaises, après Ronarc'h et KIMON dans la commande de construction navale viennent NEARCHOS (comme prévu) et FORMION (soit l'ancien Amiral Louzeau), puis Amiral Louzeau (à la place de FORMION), dont la livraison est ce n'est plus prévu – au mieux, cela se produira quelque part en 2029. Il sera suivi par Amiral Castex en 2028, Amiral Nomy en 2031 et Amiral Cabanier, tous avec 2-3 ans de retard.

En 2030, les frégates grecques (selon le contrat) devraient commencer à être équipées de cellules de lancement de missiles de plus grande capacité, de sorte que le nombre de missiles doublerait, selon les informations actuelles, pour atteindre 32 pièces. On suppose que le premier navire sera prêt à fonctionner, c'est-à-dire livré en 2025 et tests terminés en 2026, le deuxième en 2028 (très douteux), et le troisième – si tout se passe bien – en 2030 (encore plus douteux), avec une date plus probable étant 2032 ! Si tout se passe parfaitement, en réalité, cela n’arrivera probablement pas avant 2033 ! Et si de nouveaux ordres apparaissent (les Français veulent pousser la classe vers les Norvégiens), alors la file d’attente de la Grèce reculera encore plus.

A noter que deux navires seront livrés sans système d'autoprotection, actif ou passif, et sans la moitié des missiles anti-aériens, et on espère que le troisième sera une plateforme de test qui leur permettra d'atteindre une configuration commune. Son armement principal sera composé de 8 missiles sol-sol Exocet MM40 Block 3 et de 16 missiles anti-aériens à lancement vertical Aster 30.

De plus, les premier et deuxième navires construits dans les chantiers français ne disposeront pas non plus du système anti-missile RAM, qui sera installé dans la période 2030-32 ! Autrement dit, à ce moment-là, ils seront des cibles totalement inadaptées et très faciles pour la flotte turque, avec un potentiel antimissile nul !

Quant aux livraisons, à l'automne 2024″ΚΙΜΩΝ » commencera les tests opérationnels de base en France, qui dureront jusqu'en 2026, après quoi il devrait être remis à la Marine d'ici la fin de 2026, qui commencera ses propres tests opérationnels, et le navire sera opérationnel, espérons-le d'ici 2027.

A noter qu'une deuxième remise critique a été faite sur l'armement de la FDI, car elle ne serait pas équipée des missiles de croisière SCALP NAVAL, qui ont été exclus de la configuration finale, empêchant le PN d'acquérir une capacité stratégique.

Malheureusement, il s'agissait de l'achat le plus important et le plus critique pour une frégate, qui aurait pu devenir un navire de domination maritime avec 8 missiles de croisière SCALP NAVAL, 24 ASTER-30, canons STRALES et RAM, système ECM, etc., mais au lieu de cela, elle est en cours d'achat. transformé en un navire très coûteux, voué à être coulé lors du premier conflit naval de haute intensité, car il ne pourra pas résister à une attaque de saturation, faute de défense antimissile de base.

Le navire ne dispose pas de système Strales dans le canon principal (qui assurerait une protection anti-missile), ni de système de détection et de ciblage IRST pour augmenter la capacité de survie !

Quant à ceux qui diffusent de fausses informations selon lesquelles les missiles SCALP NAVAL pourraient être installés ultérieurement, cela ne peut pas arriver, car ils nécessitent d'autres « cellules » pour les lancer et le logiciel de ces missiles n'est pas installé.

Il convient de noter que le Trésor grec a actuellement versé environ 2 milliards d'euros à la France sur un coût total de 3,23 milliards d'euros.

PS Compte tenu des dernières tendances identifiées lors de la guerre russo-ukrainienne, il est déjà clair que ce modèle de frégate deviendra obsolète avant même son lancement. Et dans les années 1930, cette technologie deviendrait complètement obsolète.



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