N. Dendias : "La Grèce fournit des armes non pas à l'Ukraine, mais à des pays tiers"

Le ministre de la Défense N. Dendias a démenti un article de journal selon lequel la Grèce envoyait des armes à l'Ukraine en les vendant, affirmant que le pays ne transférait pas d'armes aux forces ukrainiennes, mais à des pays tiers, et que ce qu'ils en faisaient était leur propre question.

Cependant, selon un article de journal, la Grèce envoie une aide militaire – des types inconnus de munitions ou d'armes – à l'Ukraine déchirée par la guerre depuis Thessalonique et via la Roumanie ! Le message indique qu'il y a 250 conteneurs et qu'il y a deux jours, le mardi 14/05, le premier d'entre eux a quitté la gare de Kato Gefira, avec pour première destination la Roumanie.

En particulier, avant Pâques, des négociations ont commencé au port de Thessalonique pour allouer un espace pour le transbordement d'armes et de munitions, mais elles se sont heurtées à un facteur imprévu : la réaction des travailleurs, qui auraient soulevé la question du risque. À cette époque, l'entreprise avait reçu un double « non » au transport de marchandises dangereuses de la part des employés du port de Thessalonique et de Hellenic Train, après que des travailleurs eurent bloqué le transbordement au port.

Finalement, une autre solution a été trouvée et les munitions ont été transportées – dans de petits convois de camions, toujours accompagnés de policiers – à Kato Gefira derrière Agios Athanasios dans la municipalité de Chalcédoine, dans une zone où se trouvent un parc industriel (1 000 acres) et des lignes ferroviaires. .

La publication Efimerida ton Sindakton rapporte que la compagnie ferroviaire grecque Hellenic Train a refusé de transporter des armes à destination de l'Ukraine, que les trains et les équipages roumains transporteront la cargaison et que le chargement aura lieu à l'extérieur de Thessalonique en raison de la résistance des travailleurs du port de Thessalonique. « Les munitions doivent être livrées aux troupes américaines, qui les transfèrent dans des wagons roumains, puisque la prochaine destination de ces munitions est la Roumanie, et Hellenic Train a refusé de fournir les siennes. Après l’accident ferroviaire de Tempi, il n’est plus nécessaire d’expliquer les raisons de l’échec. De là, des armes et des munitions seront acheminées vers l’Ukraine sous le contrôle des troupes américaines.»

Hier, le secrétaire d'État américain Antony Blinken a évoqué depuis Kiev le transfert précipité de matériel militaire vers le front ukrainien. Le gouvernement doit répondre quel type d’armes ou de munitions il envoie à l’Ukraine et s’il s’agit de « choses sérieuses » à faire, c’est-à-dire sans passer par le Parlement.

« Il n’y a pas 250 conteneurs et il n’y a pas de livraisons de Grèce vers l’Ukraine. Il y a des accords signés par notre pays et cela évolue dans leur cadre. Cultiver des impressions à l’aide de complots, c’est trop. Hier, un des représentants de l'opposition m'a contacté et je lui ai dit combien de conteneurs et où. La Grèce ne fournit rien à l'Ukraine, et ce que les autres font avec les matériaux que nous leur envoyons est leur propre affaire. », – répondit Nikos Dendias. (Les armes ne sont pas que des matériaux. NDLR.)

Le ministre insiste sur le fait que la Grèce ne fournit pas de matériel directement à l'Ukraine et parle de matériels obsolètes (rappelez-vous, nous parlons d'armes et de munitions) qu'elle envoie à la République tchèque et aux États-Unis, et dont la destruction coûtera à elle seule 100 millions. euros.

S’adressant à l’opposition, il a même déclaré : nous ne pouvons pas discuter publiquement des questions d’armement du pays.

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