juin 16, 2024

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Albanie "prend une bouchée" un morceau du territoire de la Grèce


Selon pronews.gr, le voisin du nord de la Grèce a tenté à plusieurs reprises de modifier la frontière en faveur de l'Albanie dans la chaîne de montagnes Gramos et plus particulièrement à Kastoria.

Selon édition, ces dernières années, la frontière a été déplacée de plusieurs dizaines de mètres (jusqu'à 150 mètres). Grâce à cela, un petit lac d'altitude portant le nom grec Gistova est désormais affiché sur Google Maps en albanais. Les « pyramides » (la version grecque des bornes frontalières définissant les frontières gréco-albanaises et gréco-scopales) ont également été déplacées. Il existe d'anciennes cartes et d'autres documents confirmant qu'au moins récemment, ce petit lac était considéré comme grec.

Cette question importante n’est pas d’actualité, car pronews.gr l’a couvert en détail en 2018, lorsqu’il a signalé le vol de 105 « pyramides » frontalières à la frontière gréco-skopi (très proche de la frontière gréco-albanaise), ainsi que d’étranges dommages et mouvements d'autres pyramides à la frontière avec l'Albanie.

Rappelons que la déclaration sur le « règlement de la frontière avec l'Albanie » du Premier ministre de l'époque, A. Tsipras, a été faite en juillet 2018 et concernait la question de l'emplacement des « pyramides » à la frontière avec le pays voisin.

Ce sont ces pyramides qui définissent les frontières avec l'Albanie et Skopje. Le fait est que le déplacement de ces « pyramides » entraîne des changements dans les frontières. Rappelons qu'autrefois, dans les villages, les champs étaient marqués de pieux. On sait aussi que certains propriétaires fonciers déplaçaient ces pieux de plusieurs mètres la nuit afin de gagner des mètres carrés supplémentaires, puisqu'il n'y avait pas de cadastre à l'époque, et après quelques années, par droit d'usufruit, s'il n'y avait pas de résistance, il il était possible d'usurper légalement la propriété d'autrui.

Il semble que quelque chose de similaire se produise au niveau de l’État, à la différence, bien entendu, que le gouvernement grec prétend qu’il « ne voit rien ». Les accords de l'après-Première Guerre mondiale qui définissaient la frontière gréco-albanaise stipulaient qu'elle serait définie au mont. « là où l'eau de pluie est divisée. » La démarcation a en effet été effectuée par des officiers grecs et albanais en présence d'un observateur international.

À cet endroit, puisqu'il n'y a ni limite naturelle ni mur, environ quatre-vingts objets en pierre en forme de pyramide. Leur hauteur atteint deux mètres, d'un côté il est écrit « Grèce » et le numéro de la pyramide, et de l'autre – « Albanie ». Ces pyramides sont régulièrement entretenues et sont souvent déplacées en raison de phénomènes naturels. Ce qui a été fait exactement à la frontière doit être vérifié par le service géographique de l'armée grecque.

Une plainte anonyme reçue par notre bureau nous a donné l'occasion de soulever à nouveau cette question importante. Après tout, le territoire national grec n’est jamais cédé à personne, même s’il ne s’agit que de quelques mètres carrés.

L'opinion de l'auteur peut ne pas coïncider avec celle des éditeurs.



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