Pour avoir sauvagement battu une femme à cause d'un stationnement, l'accusé a été condamné à 2 ans de prison avec sursis

Un homme de 38 ans qui a brutalement battu une femme de 44 ans pour s'être garée a été condamné à une peine de deux ans de prison avec une période probatoire de trois ans à Larisa.

La Cour d'appel mixte de Larissa l'a déclaré coupable d'avoir causé des lésions corporelles dangereuses (mais non graves), raconte newsbeast.gr. Le jury, acceptant la demande de la défense de l'accusé, a voté à la majorité contre la décision des juges (votes 4 à 3), à la suite de quoi l'accusation a été réduite.

L'incident s'est produit peu avant 18h30 le 29 septembre 2017, rapporte le journal. Une femme, revenant du travail et attendant un proche, a tenté de garer temporairement sa voiture devant l'entrée d'un parking appartenant à l'accusé dans un immeuble à plusieurs étages de l'une des rues centrales de Larisa. Il y avait un homme de 38 ans à l’entrée de l’immeuble, attendant qu’une entreprise de déménagement lui livre ses affaires.

L’altercation verbale a pris une ampleur quelque peu différente après que, selon l’acte d’accusation, « l’accusé a frappé la victime au visage », « qui, en raison de la surprise et de la gravité des coups, a perdu l’équilibre et s’est retrouvée au sol ». Et l’accusé « a continué de la frapper avec une cruauté particulière, avec les poings et les pieds : sur le crâne, le visage, le cou, la gorge, l’arrière de la tête, la poitrine, le ventre et la colonne cervicale ». Lorsque la victime a réussi à se relever, l'accusé l'a de nouveau frappée au visage, la faisant tomber au sol. Après que des passants ont réussi à l'éloigner de la victime, et que celle-ci saignait déjà de la bouche et du nez, l'accusé lui a donné de nouveaux coups de pied.

L'acte d'accusation détaille les blessures subies par la femme à la suite des coups et de l'opération chirurgicale qu'elle a subie pour recouvrer sa santé. La victime a témoigné lors de l'audience sur ce qu'elle a dû endurer ce jour-là, et l'avocat représentant l'accusé absent a noté que son client avait battu la femme, mais pas avec la même « intensité » que celle décrite par la victime.

Le procureur a recommandé que l'accusé soit reconnu coupable de voies de fait graves, mais quatre jurés ont voté à la majorité contre trois juges. En conséquence, la charge a été réduite et l'accusé, reconnu coupable à l'unanimité, a été condamné à 2 ans d'emprisonnement, avec sursis de 3 ans après avoir reconnu des circonstances atténuantes.

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