Les tunnels fantomatiques d’Athènes ne menant nulle part

L’image de deux tunnels fantomatiques près du lac Kumunduru, dans la région de Skaramangas, jette un regard déprimant sur le trafic qui passe.

À côté de la Voie Sacrée (Iera odos) et à environ 400 mètres du lac se trouvent deux tunnels inachevés qui semblent avoir été laissés à eux-mêmes. Il s'agit des tunnels dits fantômes, dont la construction a commencé dans le contexte de la création du carrefour/carrefour Scaramaga, c'est-à-dire liaisons de la route périphérique d'Egaleo avec Iera odos. Ce qui, du fait de l'achèvement des travaux, contribuerait considérablement à améliorer la fluidité de la circulation à cet endroit et conduirait à un soulagement partiel du territoire.

L'histoire a commencé en 1997 avec un appel d'offres pour le projet, dont l'achèvement était prévu en 2001. Cependant, l'affaire s'est heurtée à un mur : l'entrepreneur a exigé une modification du contrat, proposant la construction d'un double tunnel (qui n'était pas inclus dans l'appel d'offres initial).

Bien que la construction des tunnels ait augmenté le coût du projet, le ministère de l'Environnement a donné son feu vert pour modifier la conception et la construction originales. Et tandis que le projet avançait et que commençait l'achat de terrains appartenant aux habitants de la région, il est devenu évident que les coûts avaient déjà largement dépassé les estimations initiales, et en plus, un nouvel obstacle est apparu.

L'une des maisons avec un terrain sujet à rachat appartenait à un habitant qui ne disposait pas de titres de propriété pour ce bien. En plus de ça une vieille femme à qui on avait promis une indemnisation pour sa maison en ruine d'un montant de 440 000 euros (pour la maison et 1,5 hectare de terrain) qu'elle possédait dans la région, a fait appel au Conseil d'État parce qu'elle ne voulait pas quitter sa « maison » » et a déclaré publiquement : « il veut mourir sur sa propre terre !. En conséquence, le tribunal lui a donné raison.

Par conséquent le travail est pratiquement arrêtéet l'entrepreneur a entre-temps demandé plus d'argent pour achever le projet en raison des lacunes de la première étude et des modifications proposées.

Cependant, les problèmes ne se sont pas arrêtés là, car il s’en est suivi, entre autres, des modifications constantes et un épuisement des fonds. Selon le document pertinent, l'entreprise technologique a officiellement arrêté les travaux de l'échangeur et des tunnels à la mi-février 2003, pour un coût de près de 22 millions d'euros. En 2011, le projet de construction de l'échangeur a été repris. Une nouvelle étude des environs a été commandée par la région de l'Attique.

Hélas, les tunnels ont de nouveau été exclus du projet, qui impliquait la construction d'un triple carrefour qui aurait relié la région occidentale d'Aegaleo à Athènes et au Pirée, et aurait coûté plus de 50 000 000 d'euros.

Ce projet a été inclus dans le financement communautaire en novembre 2012, et… il n'a pas été inclus en septembre 2013, et quatre ans plus tard, en 2017, Scaramanga Crossing a été inclus dans le programme de projets en cours de la région de l'Attique uniquement pour « trébucher » sur le naturel gazoduc, qui « est » parallèle à l’autoroute Schistos.

Encore une fois, il y a plusieurs années, le projet a été reconnu comme projet national et inclus dans la planification du ministère des Infrastructures et des Transports. Aujourd'hui, le concours pour le triple carrefour de Skaramangas, qui concerne l'achèvement de l'Egaleo régional ouest, est à un stade avancé. L'étude environnementale a été approuvée et l'une des conditions préalables est l'inclusion dans le programme opérationnel ΕΣΠΑ 2021-2027.

(Apparemment, la vieille femme, comme elle le souhaitait, « est morte sur ses terres », et les héritiers ont pensé que le jackpot de 400 000 euros ou même plus était un morceau savoureux, et ils ont signé avec joie tous les documents – env. auteur).

Tout le monde comprend que l'échangeur de Scaramanga est un projet étonnant pour l'Attique occidentale. Lors de sa construction, la route nationale sera directement reliée à l'autoroute Schistos. Dans le même temps, les tunnels fantômes à ciel ouvert, qui, comme on peut le constater, ont été « envahis par les ordures » pendant toutes ces années, seront nettoyés, améliorés et éventuellement ouverts à la circulation automobile.

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