septembre 12, 2024

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Traces de microplastiques dans les bouteilles de Coca-Cola et Schweppes


Six types de plastique sous forme de micro et nanoparticules ont été retrouvés dans les bouteilles de Coca-Cola et Schweppes dans une étude publiée aujourd'hui par l'association Agir pour l'Environnement et adressée aux autorités sanitaires.

Le directeur général de l'association, Stefan Kerkov, estime que Les consommateurs de Coca-Cola « devraient être informés de l'instabilité moléculaire de la bouteille en plastique ».

Deux laboratoires ont examiné des échantillons prélevés sur des bouteilles d'un litre de Coca-Cola Original et des bouteilles de 1,5 litre de Schweppes Indian Tonic, prises après une, dix, puis vingt ouvertures, en simulant autant que possible leur utilisation normale.

Grâce à l'analyse infrarouge, les observations de microplastiques (particules de plastique de taille inférieure à 5 mm) ont révélé présence de six polymères différentsce qui constitue une découverte « surprenante », selon l'association, qui précise que « les fabricants revendiquent seulement deux polymères en contact avec la boisson » : le PE (σ.σ. : πολυαιθυλένιο) dans le bouchon et le PET (σ.σ. : πολυαιθυλένιο) τερεφθαλικό πολυαι θυλένιο ) dans une bouteille », indique l'annonce.

Dans le cas du Coca-Cola (46 microparticules par litre après vingt ouvertures), comme dans le cas du Schweppes (62 par litre), Plus une bouteille est ouverte, plus la boisson gazeuse contient de microparticules.

Action pour l’Environnement émet l’hypothèse que « l’usure des bouchons est à l’origine des microplastiques trouvés.

La même chose s'applique à nanoparticules de plastique, dont la taille moyenne augmente à mesure que le bouchon de la bouteille est ouvert et fermé.

Selon l’étude, leur taille infinitésimale, 1 000 fois plus petite qu’une microparticule, les rend plus faciles à digérer par les organismes vivants, créant « un risque sanitaire bien plus important »..

Hier, mercredi, Entreprise Schweppes a déclaré au journal Parisien que tous ses emballages respectaient « des exigences de qualité strictes fixées par les autorités sanitaires françaises et européennes » et que les microplastiques, « s'ils étaient détectés », n'étaient « pas intentionnellement inclus dans l'emballage ». L'Agence France-Presse indique avoir également contacté Coca-Cola, mais celle-ci n'a pas encore répondu.

L’étude n’a pas le statut de recherche scientifique, mais elle révèle une « corrélation », explique l’association, qui rappelle que «L’accumulation de microplastiques dans le corps humain présente des risques sanitaires importants qui ne sont pas encore bien compris« 

L'association appelle la Direction générale de la santé (DGS), le service de santé de l'Anses et la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la protection des consommateurs et de la lutte antifraude) à agir « pour mettre fin à cette contamination 'accidentelle' des boissons. »



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