La Grèce et l'Arabie Saoudite coordonnent le remorquage de pétroliers "MV Sounion" (vidéo)

Depuis le 23 août, le pétrolier grec MV Sounion brûle dans la mer Rouge, menaçant le monde d'une des catastrophes environnementales les plus dévastatrices de l'histoire. Les Houthis ont accepté d’autoriser les remorqueurs à retirer le navire.

L'opération de remorquage du pétrolier depuis la mer Rouge est coordonnée par la Grèce et l'Arabie Saoudite.. Selon des sources de Bloomberg, c'est la Grèce qui mène les efforts de remorquage du Sounion, qui a été attaqué la semaine dernière en mer Rouge.

Le navire battant pavillon grec transportait 150 000 tonnes de pétrole brut irakien et a été attaqué par les rebelles Houthis du Yémen. L'équipage a été secouru, mais le pétrolier a pris feu à plusieurs endroits en raison des bombardements des Houthis et on ne sait pas s'il y a actuellement une fuite.

Selon le plan, le pétrole sera transféré sur un autre navire et le MV Sounion sera remorqué jusqu'à un port sûr, probablement à Djibouti. Selon les mêmes sources, il sera accompagné de navires grecs, français et italiens de l'opération navale européenne Bouclier, et les Saoudiens contrôleront très probablement le transfert du pétrole.

Les Houthis ont accepté le remorquage, car en cas de marée noire majeure, les conséquences seraient graves pour les côtes du Yémen et des pays voisins.

Le plan de remorquage est le résultat d'une coordination étroite entre le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis, les partenaires européens et des acteurs régionaux clés tels que le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, a rapporté Bloomberg. Athènes a également conclu un accord informel avec Téhéran.

S'exprimant à Bruxelles, le ministre grec des Affaires étrangères, Giorgos Gerapetritis, a déclaré s'être entretenu avec le ministre saoudien des Affaires étrangères pour assurer que « cette question sera résolue dans la plus grande sécurité ».

Mardi, un porte-parole du Pentagone américain a déclaré que le navire semblait fuir, ce qui présentait un risque de catastrophe environnementale, une affirmation démentie par les responsables de l'opération Shield.

Au pire, remarques CNN Grèce, la totalité du déversement de cargaison du MV Sounion serait le cinquième plus grand déversement jamais enregistré.

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