Au cours des cinq années allant de 2019 à 2023, les logements vacants en location à court terme ont augmenté de 100 %, tandis que les logements vacants dans les hôtels n’ont augmenté que de 3,5 %, reflétant la prolifération de plateformes comme Airbnb en Grèce.
De plus, le nombre de nuitées dans des logements en location de courte durée augmentera d’environ 18 % par an entre 2019 et 2023.
Le prix moyen des locations à court terme est 200 à 900 % plus élevé que celui des locations à long terme, avecselon les recherches de Grant Thornton sur les principales tendances et l'impact socio-économique des locations à court terme, qui ont lancé l'initiative « Talking for Our Lives » de la Chambre hellénique des hôtels.
Comme le note l’étude, ce phénomène entraîne une diminution de la disponibilité des locations longue durée et le déplacement des locataires longue durée. De plus, l’offre limitée de locations longue durée entraîne une augmentation des coûts du logement.
Un autre aspect est que la prolifération incontrôlée des locations à court terme entraîne de graves problèmes de bruit et de sécurité. En outre, la surutilisation et la pression exercée sur les infrastructures locales sapent le sentiment d’appartenance à la communauté et transforment les quartiers.
La croissance des locations à court terme se traduit par plus de déchets par client (+20 %) que par les locataires de longue durée et un taux d'utilisation de solutions de recyclage 40 % inférieur par rapport à l'hébergement hôtelier.
L'étude de Grant Thornton compare également les propriétés locatives à long terme et les propriétés hôtelières et note que la majorité des propriétés résidentielles du pays (66,8 %) sont de type ancien et ont une faible efficacité énergétique, contrairement au parc hôtelier du pays, qui est de 70 %. % est constitué d'installations de haute classe énergétique.
Commentant les résultats de l'étude ci-dessus, le président du XEE, Alexandros Vassilikos, a souligné : « L’entrepreneuriat moderne doit s’efforcer de créer une empreinte sociale positive dans la société dans laquelle il opère. L’hôtellerie l’a prouvé par ses actions et ses contributions au fil du temps. C'est pourquoi lorsque le débat sur « hypertourisme« sous la forme sous laquelle ils sont menés actuellement, ils pourraient se terminer anti-tourismeil faut remettre chaque chose à sa place. Nous lançons l'initiative WE FIGHT FOR OUR LIVES, donnant la parole aux citoyens eux-mêmes, non pas pour s'opposer aux locations à court terme, mais pour démontrer la nécessité d'une réglementation équitable afin que le tourisme puisse continuer à apporter son énorme contribution au soutien du développement durable et cohésion sociale ».
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