septembre 20, 2024

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Une femme a été violée 90 fois à la connaissance de son mari et elle pensait avoir un cancer


En France, un procès a commencé contre un homme qui, pendant des années, a « piégé » sa femme comme violeuse, en lui injectant de la drogue.

Plus de quatre-vingt-dix fois, une femme a subi des violences sexuelles sans le savoir. Les incidents ont eu de graves conséquences sur sa santé et elle pensait qu'elle avait un cancer.

Devant le tribunal, Gisèle Pélicot, 72 ans, a insisté pour que les médias utilisent son nom complet, malgré la pratique courante consistant à ne pas rendre publics les noms des victimes d'agressions sexuelles. écrit Le Washington Post. Elle souhaitait également que les audiences du tribunal se déroulent publiquement, expliquant sa position par son désir parler au monde de ces crimes.

Après la première réunion, à laquelle ont participé non seulement le mari de la victime, mais également 50 suspects, dont les forces de l'ordre ont réussi à établir l'identité, de nouveaux détails sur l'affaire ont été connus.

Entre 2011 et 2022, les prévenus ont commis plus de 90 actes de violences sexuelles contre Gisèle, qui était inconsciente à cause des drogues que lui avait administrées l'homme. Son mari, Dominique Pelicot, 71 ans, selon l'avocat de Gisèle, Stéphane Baboneau, n'a nié aucun des faits examinés par le tribunal lors de la première audience. Et son avocate, Beatriz Zavarro, a déclaré que son client avait « honte de ce qu'il a fait » et « n'a pas protesté contre l'enquête » depuis le début.

Comment écrit Dans le journal français Le Monde, Dominique a déclaré que tous les hommes connaissaient les effets des drogues qu'il donnait secrètement à sa femme. Selon les enquêteurs, l’homme avait fixé des « règles » strictes selon lesquelles il autorisait des étrangers à violer sa femme. Il était par exemple interdit aux violeurs de « sentir » du parfum ou de « sentir la fumée » : une forte odeur pourrait réveiller Giselle. Dominic n'autorisait pas non plus les hommes à utiliser des préservatifs.

Quelques l'accusé a tenté de se justifier: Ils auraient considéré le couple français comme des échangistes, et les actes de violence seraient « l'incarnation de fantasmes sexuels auxquels Giselle consentait ». Le tribunal a toutefois jugé que ces allégations n'étaient pas suffisamment étayées, affirme l'avocat de la victime.

En 2020, la police a dénoncé Dominic pour avoir tenté de prendre secrètement des vidéos sous les jupes de femmes dans un centre commercial. Lors de la perquisition, les forces de l'ordre ont découvert des centaines de photographies et de vidéos de sa femme violée par d'autres hommes. Entre 2011 et 2022, comme l’a établi l’enquête, le mari a utilisé Internet pour trouver des inconnus et les inviter chez lui. Il a donné de la drogue à sa femme, ce qui l'a maintenue inconsciente pendant les crimes.

Stéphane Baboneau raconte que lorsque les policiers ont fait part à Gisèle des accusations de viol portées contre Dominique, celle-ci « a exprimé une totale incompréhension ». La femme n’arrivait même pas à croire que c’était elle dans de nombreuses vidéos et qu’elle en était la victime.

Gisèle affirme qu'elle n'était pas au courant des viols répétés, mais ressenti des symptômes alarmants : perte de mémoire, problèmes capillaires, inflammation cervicale et douleurs abdominales. Elle pensait que ces signes pouvaient indiquer un cancer.

L'enquête a identifié au moins 92 cas de viols, commis par 72 hommes différents. La plupart d’entre elles n’ont commis un viol qu’une seule fois, mais certaines l’ont commis jusqu’à six fois. Parmi ceux-ci cinquante identifiéset maintenant ils seront jugés avec Dominic.

Les mauvais traitements infligés à Giselle ont laissé derrière elle au moins quatre maladies sexuellement transmissibles, ainsi que d'autres conséquences physiques et psychologiques.

Stéphane Babono dit que son client espère que cette affaire contribuera à sensibiliser la population à la pratique consistant à droguer des personnes sans leur consentement, à la traite des êtres humains et au viol.

Le procès durera jusqu'au 20 décembre. Pendant le procès, une manifestation a eu lieu devant le palais de justice d'Avignon, en France (photo ci-dessus), contre un homme qui a drogué sa femme pendant près de 10 ans et a incité les hommes à la violer.



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