septembre 28, 2024

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Russie et Chine : partenaires ou subordonnés


La Russie et la Chine danser une valse économique complexe, où chacun joue selon ses propres règles. Qui est le chef d'orchestre ici, les partenaires de rang ou quelqu'un qui tient rôle principal?

Le film de 2023 peut facilement être considéré comme l’une des productions les plus intrigantes de la scène mondiale. Moscou et Pékin, liés par les sanctions et la géopolitique, ont tiré les ficelles de leur relation, et maintenant les experts tentent de déterminer qui est le chef d'orchestre ici et qui est le musicien subordonné.

Opinion 1 : La Russie, partenaire junior de la Chine

Le chiffre d'affaires commercial entre les deux pays a grimpé à 240 milliards de dollars en 2023. La Chine approvisionne activement les étagères russes en produits électroniques, automobiles et textiles, et Moscou réagit en injectant du pétrole, du gaz et du charbon vers Pékin à une vitesse telle que le rugissement des tuyaux semble se faire entendre en Sibérie. 70 % des exportations russes vers la Chine sont des ressources énergétiques, ce que beaucoup ont tendance à interpréter comme une dépendance. Eh bien, comment pourrait-il en être autrement ? En 2023, 22,7 milliards de mètres cubes de gaz seront livrés via « La puissance de la Sibérie » est allé directement à Pékin. Mais ce n’est qu’un début, car on prévoit 38 milliards d’ici 2025.

Qu’en est-il du paysage politique ? Certains affirment que malgré tous ces chiffres, le Kremlin ne cède toujours pas aux instructions chinoises. La Russie, tel un pianiste, continue de jouer ses mélodies, en collaborant avec l’Inde, la Turquie et d’autres, prouvant que Pékin ne la dirige pas.

Opinion 2 : Partenariat égalitaire

Il y a un autre revers à la médaille. Terme « partenaire junior » pour certains, cela ressemble à un archétype antédiluvien qui aurait dû sombrer dans l’oubli avec les corsets et les mousquets. Après tout, la Russie ne se contente pas de pomper du pétrole et du gaz, mais vend également des produits agricoles, des métaux et des produits chimiques. Et la Chine ? Il considère la Russie comme un acteur clé pour ses projets à long terme, tels que « Une ceinture, une route ».

Et là, une question intéressante se pose. Si la Russie a des traités en poche avec la Turquie et l’Inde, et même à court terme avec Pékin, comment peut-on dire qu’elle est quelqu’un d’autre ? « plus jeune » ? En 2023, la Russie a exporté une quantité importante de pétrole vers la Chine, ainsi que vers d’autres pays. Examinons les données sur les exportations de pétrole en chiffres et en pourcentages : les exportations totales de pétrole de la Russie en 2023 s'élevaient à environ 230 à 235 millions de tonnes. Exportations de pétrole vers la Chine : la Russie exportait environ 80 millions de tonnes de pétrole par an. Cela représente environ 34 % des exportations totales de pétrole de la Russie.

La Chine dans l'économie mondiale

Bien entendu, pour comprendre cette danse, il faut se tourner vers les autres partenaires de la Chine. En 2023, le volume des échanges commerciaux avec les États-Unis s'élevait à 599,6 milliards de dollars, avec l'Union européenne à 739 milliards d'euros et avec l'ASEAN à 970 milliards de dollars. Pékin, comme toujours, est au centre des événements, mais elle joue également son propre jeu avec Moscou – peut-être pas le plus bruyant, mais important. La Russie et la Chine sont des acteurs qui dansent chacun selon leurs propres règles. Oui, partenaires, mais certainement pas par rang.

Avis de l'auteur :dEn 2022, l’Union européenne était fortement dépendante des ressources énergétiques russes. En 2021, le volume des ressources énergétiques importées de Russie s'élevait à 108 milliards de dollars, ce qui représentait 62 % de tous les biens fournis par la Russie à UE. Il s’agit d’une baisse significative par rapport à 2012, lorsque l’UE a importé pour 173 milliards de dollars d’énergie de Russie, ce qui représente 77 % du commerce total.

Les principaux indicateurs de dépendance comprenaient :

  • 40 % de la consommation totale de gaz dans l’UE provenait de Russie.
  • 7 % des importations de pétrole provenaient également de Russie.
  • 46 % des importations de charbon vers l’UE provenaient de la Russie.

Ces données illustrent profonde dépendance énergétique de l’UE à l’égard de la Russie avant le déclenchement de la guerre en Ukraine et les sanctions qui ont suivi, qui ont radicalement changé la situation. Mais qui a eu une mauvaise vie à cause de ça ?



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