Aujourd'hui, lundi 30 septembre, s'ouvre à Paris le procès de M. Le Pen et d'autres personnalités françaises de droite, accusées d'avoir reçu 7 millions d'euros pour financer le personnel inexistant du Parlement européen.
Outre M. Le Pen, qui dirige le parti « Association nationale»Parmi les 28 personnes accusées de détournement de fonds publics figure son père et fondateur du parti, J.M. Le Pen. M. Le Pen nie les accusations, qui portent sur la période 2004 à 2016 et sont dirigées à la fois contre le parti « Association nationale» et contre d’anciens élus et leurs collaborateurs.
Il s'agit d'embauches fictives d'assistants d'eurodéputés français. La principale accusation est que le parti de M. Le Pen aurait reçu de l’argent du Parlement européen pour financer des assistants parlementaires qui travaillaient effectivement pour le parti. L'affaire porte sur près de 7 millions d'euros. Il y a un an, M. Le Pen rendait 330 000 euros au Parlement européen.
Cette affaire représente un lourd fardeau pour M. Le Pen et son parti depuis de nombreuses années. S’ils sont reconnus coupables, les accusés encourent de lourdes amendes et jusqu’à 10 ans de prison. Ils pourraient également se voir interdire de se présenter aux élections pendant cinq ans, ce qui mettrait fin à la candidature de M. Le Pen aux prochaines élections présidentielles de 2027.
More Stories
Turquie : double meurtre brutal d’une jeune femme de 19 ans
Le président français appelle à l’arrêt des livraisons d’armes à Israël
Un ermite de 111 ans a passé 100 ans dans une grotte (vidéo)