Selon le projet de nouveau budget présenté hier au Parlement par le vice-ministre des Finances Thanos Petralias, le gouvernement augmente les prestations versées aux citoyens de 1,1 milliard d'euros, mais en même temps prélèvera 1,1 milliard d'euros de plus en impôts sur le revenuque cette année.
Il s’agit donc simplement de créer une apparence de « gentillesse et de générosité » ; en réalité, ces augmentations ne seront pas dans les poches des citoyens, puisque le gouvernement les récupérera par le biais des impôts. En 2024 notamment, 1,84 milliard ont été alloués aux prestations, majorations et mesures de soutien. Au cours de la nouvelle année, il est prévu d'ajouter 1,1 milliard supplémentaire à ces prestations, pour atteindre ainsi en 2025 2,944 milliards.
Il s'agit d'augmenter les retraites de 2,5 %, les allocations, le salaire minimum et l'emploi dans le secteur privé (avec un chômage inférieur à 10 %), ainsi que les salaires dans le secteur public.
Cependant, dans le même temps, avec une telle augmentation, le gouvernement recevra encore plus d'impôts des citoyens, puisque le barème des impôts restera inchangé et les taux d'imposition resteront les mêmes. Il est donc proposé d’augmenter progressivement tous les salaires du secteur public de 100 euros, de sorte que les salaires de départ passeront de 850 euros aujourd’hui à 950 euros en 2027, et qu’au total les fonctionnaires recevront 280 millions d’euros « bruts » par an.
Mais 150 « nets » resteront dans leurs poches, puisque près de la moitié ira aux déductions fiscales, etc. Pour ceux qui comprennent la terminologie, que malheureusement la plupart des Grecs ne comprennent pas, tout est caché dans le mot « brut ». C’est le mot que l’État utilise pour tromper les citoyens et les employeurs pour tromper les travailleurs lorsqu’ils leur expliquent quels seront leurs revenus. La question est de savoir combien chacun reçoit « net », c’est-à-dire combien va dans sa poche.
En outre, le gouvernement perçoit chaque année encore plus auprès des citoyens en raison de la hausse constante et continue des prix des marchandises, de sorte que les Grecs, sans s'en rendre compte, paient des montants de plus en plus élevés d'impôts indirects – TVA et taxe sur les carburants.
Mais force est de reconnaître que, avec l'aide de tous les médias, le gouvernement a réussi à présenter un message convaincant à la société grecque. programme de réduction d'impôts et d'augmentation des revenus. Et quand les gens verront que leurs poches sont encore plus vides que l’année dernière, ils ne comprendront pas tout de suite pourquoi…
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