Les Israéliens utilisent les Palestiniens comme boucliers humains

Cinq anciens prisonniers palestiniens ont déclaré lors d'entretiens que Tsahal utilisait les Palestiniens comme « boucliers humains » lorsqu'ils voulaient s'infiltrer dans les bâtiments pour éviter les tirs ennemis.

Il est à noter que les déclarations palestiniennes ont été confirmées par l'un des anciens soldats israéliens dans son discours à la télévision étrangère. Le soldat a déclaré que son unité détenait deux prisonniers palestiniens uniquement pour les utiliser comme boucliers humains lors de fouilles dans les zones dangereuses. Selon lui, il s'agit d'une pratique courante des unités israéliennes à Gaza.

« Nous leur avons dit d'entrer dans le bâtiment avant nous. S'il y avait eu des pièges, c'est eux qui se seraient fait exploser, pas nous. C'était si courant dans l'armée israélienne qu'on l'appelait le « protocole anti-moustique ».», dit le soldat.

En effet, lorsqu’il remettait en question cette pratique, l’un de ses commandants déclarait : « Il vaut mieux faire exploser les Palestiniens, pas nos soldats » « C'est choquant, mais après des mois à Gaza, on ne peut plus penser clairement. Tu es juste fatigué. Bien sûr, je préfère que les soldats soient en vie. Mais le monde fonctionne différemment. il a ajouté.

« Nous étions à Rafah, dans le camp. J'y suis resté 47 jours. Ils nous ont habillés en uniforme militaire, ont installé une caméra sur nous et nous ont donné un couteau pour couper du métal. Ils nous ont demandé de faire des choses comme « déplacer ce tapis », en disant qu'ils cherchaient des tunnels. S’ils trouvaient quelque chose, ils nous disaient de le supprimer. Par exemple, ils nous ont demandé de déplacer le canapé, d’ouvrir le réfrigérateur ou le placard. » » dit l'un des cinq prisonniers palestiniens, confirmant les propos du soldat israélien.

Voir les photos de la soi-disant opération Mosquito« 

Cette pratique consistant à utiliser des prisonniers de guerre soviétiques a en fait été légalisée dans la Wehrmacht :

« Utiliser des prisonniers et des individus de la population locale pour des travaux mettant en danger la vie. »

Extrait d'un rapport d'envoyé spécial de TASS daté du 28 novembre 1941 : « Lors de l'une des dernières batailles dans la région de Selizharovo, nos unités ont capturé un ordre du 464e régiment d'infanterie de la 253e division d'infanterie allemande en date du 20 octobre 1941. L'ordre consiste en plusieurs points. À la fin, dans la section intitulée « Notes spéciales », le commandant du régiment ordonne l'utilisation de prisonniers de guerre de l'Armée rouge pour la reconnaissance des champs de mines. Voici ce paragraphe de l’ordonnance dans son intégralité :

« Il faut garder à l’esprit la zone minée. Le recours aux sapeurs n’est pas toujours possible. Les bataillons devront se battre seuls, sans attendre d'aide. Je recommande pour cela, comme cela a été pratiqué avec succès dans le premier bataillon du 464 PP, d'utiliser des prisonniers de guerre (notamment des sapeurs russes). Tous les moyens sont justifiés s'il faut surmonter rapidement le terrain. »

Extrait de la brochure de 1942 « Atrocités allemandes contre les soldats capturés de l'Armée rouge » : « Au cours des opérations offensives sur le front sud, un certain nombre de documents du commandement allemand sont tombés entre nos mains.

Voici l'ordre de la 76ème Division d'infanterie allemande « No. 665/4P secret. Le 11 octobre. » Au paragraphe 6, qui parle de la procédure de déminage des objets se trouvant devant les unités allemandes qui avancent, on lit : « Il est nécessaire d'utiliser des prisonniers et des individus de la population locale pour des travaux comportant un danger pour la vie.

Dans un autre arrêté, pour le 203e Régiment d'infanterie allemand en date du 2 novembre, n°109, il est écrit :

« Le commandant en chef suprême de l'armée, le maréchal Runstedt, a ordonné qu'en dehors des combats, afin de préserver le sang allemand, la recherche des mines et le déminage des champs de mines soient effectués par des prisonniers de guerre russes. Cela vaut également pour les mines allemandes. »

Ceux qui s’imaginent être des « surhommes » agissent étonnamment de la même manière à différentes époques.

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