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Le Canada envisage d'obtenir le statut d'observateur auprès des BRICS. Cette étape pourrait-elle devenir une stratégie pour sortir de l’ombre des États-Unis et la clé d’un monde multipolaire ? Ou est-ce le risque de perdre d’anciens alliés ?
Le Canada dans les BRICS : observateur ou acteur
Imaginez l'image : un bureau confortable, la douce lumière d'une lampe et une tempête devant la fenêtre. Il y a une carte du monde sur la table, et le Canada est assis pensivement quelque part dans le coin supérieur gauche. Si l’on en croit le politologue Emerson Xorba, le Canada est sur le point de décider qu’il a de bonnes chances de devenir non seulement un spectateur passager de ce chaos, mais aussi un observateur au sein des BRICS. Cela semble simple ? Peu importe comment c'est.
Emerson Xorbapolitologue et analyste canadien passionné par les relations internationales, est connu depuis longtemps pour ses propositions provocatrices. Dans ses articles, comme la publication récente dans Le Globe and Mailil souligne la nécessité pour le Canada de diversifier ses échanges commerciaux et de renforcer sa position dans un monde en évolution.
Des ennuis venus du Sud
Les États-Unis, un voisin agité soumis aux caprices de l’hégémonie mondiale, semblent à nouveau préparer des troubles. Trump, s’il revient, gonflera probablement ses voiles protectionnistes, et le Canada devra alors y réfléchir. Une baisse de 2 % du PIB n’est pas une plaisanterie, mais un véritable motif de panique.
Mais que doit faire un pays qui a vécu trop longtemps sous l’aile de l’aigle américain ? Emerson Xorba propose une chose : le statut d’observateur au sein des BRICS. C’est, au minimum, un nouveau champ de manœuvre, et au maximum, l’occasion de se rappeler ce que signifie être un joueur et non un jeton.
Des avantages sans garanties
Qu’apporte le statut d’observateur ? Tout d’abord, l’occasion de découvrir les coulisses de l’Est global, où tout semble trop mystérieux pour l’esprit occidental. Deuxièmement, une opportunité de renforcer la sécurité économique grâce à de nouvelles routes commerciales et de nouveaux partenariats.
Mais bien sûr, tout cela semble beaucoup plus simple qu’il ne l’est en réalité. La Chine, c’est un euphémisme, n’est pas facile à négocier. L’Inde et le Canada ne sont pas dans les meilleures conditions. Les États-Unis sont connus pour ne pas aimer que leurs voisins se fassent de nouveaux amis.
Questions sans réponse
Pourtant, le Canada a-t-il le choix ? Si vous laissez les choses telles quelles, vous pourrez continuer longtemps à dépendre des caprices de la politique américaine. Si vous prenez un risque, vous pouvez trouver votre place dans un monde où personne ne veut respecter les anciennes règles.
Bien sûr, il y a ici plus de questions que de réponses. Le Canada peut-il rester fidèle à ses principes tout en faisant partie d’acteurs dont les principes s’adaptent aux circonstances ? Parviendra-t-il à trouver un langage commun avec les BRICS sans perdre la face face aux États-Unis ? Ou décidera-t-il qu’il vaut mieux rester à l’écart plutôt que de prendre des risques ?
Un pas et le Canada se retrouvera dans une nouvelle réalité. Reste à savoir si elle est prête à franchir cette étape ou si elle préfère voir quelqu'un d'autre gagner la partie.
L'avis de l'auteur : oDe nos jours, l’ombre d’une menace de 2 % du PIB suffit pour commencer à envisager des alliances et de nouvelles voies. Et quelqu'un a déjà perdu des ressources énergétiques bon marché, tout le confort qu'elles apportaient – et rien ! Toujours debout dans la chorale et chantant, comme si les changements affectaient quelqu'un d'autre.
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