Les données montrent que certains secteurs sont confrontés à des difficultés particulières pour pourvoir des emplois, avec secteur primaire expériences pénurie de main d'œuvre.
Manque en Grècequi est estimé à environ 200 000 emplois vacantsa un impact significatif sur certains secteurs, mais impose également un coût élevé à l’économie grecque dans son ensemble, comme le soulignent à chaque occasion les organismes institutionnels et les entrepreneurs.
Selon les données ELSTAT et Eurostat pour le troisième trimestre 2024, le nombre d'emplois vacants dans les secteurs secondaire et tertiaire en Grèce est de 48 813. Les écarts les plus importants se situent dans les domaines suivants :
- éducation (11 642 postes vacants),
- commerce (8447),
- administration publique et défense (6903),
- accueil et hébergement (6345).
En outre, le secteur primaire (agriculture, élevage, pêche, etc.) compte environ 120 000 postes vacantsce qui au total – sur la base des données ci-dessus – est presque 170 000.
La question est de savoir quel est le coût financier de ces postes vacants pour l’économie grecque. Comme le souligne Georgios Koutroumanis, ancien ministre du Travail et de la Sécurité sociale, le coût réel de chaque emploi non pourvu est estimé à 7500 euros chaque année pour le budget de l'État.
Environ 5400 euros est perdue en cotisations, tandis que la perte de recettes fiscales provenant des revenus est estimée à 800 euros par année. En outre, il existe des pertes dues aux impôts indirects, qui s'élèvent à environ 1300 euros par année. « Ces fonds sont quasiment absents de l'EFKA (Fonds d'assurance sociale) et de l'économie dans son ensemble », affirme l'ancien ministre.
Koutrumanis souligne la gravité de la situation dans le secteur primaire, soulignant qu'il n'existe pas de modèle de développement pour les zones rurales. « L'agriculture grecque se caractérise par de petites parcelles, ce qui entraîne des coûts élevés, une faible production et donc de faibles revenus », ajoute-t-il.
Certains des emplois vacants dans le secteur primaire sont pourvus par des travailleurs saisonniers de pays tiers qui viennent en Grèce sur la base d'accords bilatéraux signés avec leurs gouvernements, notamment des travailleurs d'Albanie, du Pakistan, d'Égypte et du Bangladesh. Toutefois, le niveau de couverture n'est pas particulièrement élevé et environ une place sur trois reste vacante.
L'économiste en chef d'Alpha Bank affirme que l'expérience récente met en évidence la nécessité cruciale de remédier aux pénuries de main-d'œuvre dans certains secteurs tels que le secteur primaire et le tourisme. Il souligne l'importance d'intensifier les efforts pour pourvoir les postes vacants, en particulier pendant les périodes de pointe, en faisant appel à la fois aux travailleurs saisonniers et en intégrant les migrants déjà présents dans le pays sur le marché du travail formel.
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