Commission européenne sous la pression des transporteurs aériens Air France-KLM Et Groupe Lufthansa: les sanctions contre la Russie ont privé l’Europe de routes compétitives vers l’Asie.
Compagnies aériennes européennes Air France-KLM Et Groupe Lufthansa tourné vers Commission européenne avec une proposition de révision des règles d’utilisation de l’espace aérien. Selon leur évaluation, l’actuel sanctions restrictions contre la Russie créent de graves inégalités économiques sur les routes entre l’Europe et l’Asie, tandis que Chinois Et Transporteurs du Moyen-Orient continuer à utiliser les couloirs aériens russes sans restrictions.
Jusqu’en mars 2022, les compagnies aériennes européennes exploitaient environ 30% de tous les vols transsibériensutilisant activement la route la plus courte vers les pays d’Asie du Sud-Est, la Chine, le Japon et la Corée. Selon Rosaviatsiale 25 février 2022, le nombre de ces vols a atteint 70 par jour. Après l’introduction de sanctions contre les compagnies aériennes russes Moscou a introduit une interdiction des miroirs pour les transporteurs européens, en leur refusant l’accès à leur espace aérien.
Plus cher, plus long, plus sale
La différence de longueur des routes entre l’Europe et l’Asie s’élève désormais à vol de quatre heuresce qui augmente considérablement les coûts d’exploitation. Par exemple, un vol Londres-Tokyo sur le Boeing 787-9 a duré près de deux heures de plus, consommant 11,6 tonnes supplémentaires de carburant (environ 9 950 dollars) et rejetant dans l’atmosphère 37 tonnes de CO₂. Sur le parcours Helsinki-Tokyo avion Airbus A350-900 dépense encore plus : 22,4 tonnes de carburant, près de 19 200 dollars et 71 tonnes d’émissions.
Avec un prix du carburant de 86 à 90 $ le baril cela devient un sérieux défi financier. Les compagnies aériennes d’Asie et du Moyen-Orient qui ont le droit de traverser la Russie reçoivent avantage de prix jusqu’à 35% et les temps de vol sont plus courts de 1 à 4 heures, ce qui rend leurs vols plus attractifs pour les passagers et les expéditeurs.
Bruxelles met l’aviation dans une impasse
Gestionnaires Air France-KLM Et Lufthansa insister pour développer une stratégie commune UE dans le domaine de l’aviation. Ils soutiennent l’initiative américaine visant à limiter l’accès au ciel américain aux transporteurs qui continuent de survoler la Russie, notamment certaines compagnies chinoises. À leur avis, Les décisions géopolitiques de l’UE ne doivent pas nuire à la compétitivité de l’aviation européenne.
Outre les coûts directs, les transporteurs européens soulignent exigences environnementales inégalesla pression fiscale et l’intervention de géants du transport aérien publics comme Qatar Airways. Ils exigent des politiques basées sur principe de réciprocitégarantissant des conditions égales à tous les acteurs et la préservation des emplois en Europe.
Sans changement, l’Europe perd son ciel
Selon les analystes du secteur, si une interdiction pour les compagnies aériennes chinoises d’utiliser l’espace aérien russe n’est pas introduite, compagnies aériennes européennes continuera à perdre des parts de marché. Cela entraînera une diminution de l’attractivité de l’Europe en tant que centre de transit et une dépendance accrue à l’égard des pôles du Moyen-Orient. Les experts mettent en garde : sans mesures coordonnées L’Europe risque de perdre son statut de région aéronautique clé sur les itinéraires long-courriers.
En conséquence, les compagnies aériennes européennes sont contraintes de choisir entre se conformer aux décisions politiques et survivre dans un environnement de plus en plus concurrentiel. Comme le notent les observateurs, La Commission européenne essaie de « manger le poisson sans s’étouffer avec les os » mais jusqu’à présent, les résultats de sa politique aérienne se retournent de plus en plus contre les Européens eux-mêmes.
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