novembre 7, 2025

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« Traditions d’armes » : trois meurtres en cinq jours en Crète et silence complet des autorités


Crète Il se retrouve à nouveau au centre d’une tragédie : en cinq jours, trois morts, des dizaines de blessés et des centaines de balles tirées littéralement « pour rien ». Sur l’île où arme illégale fait depuis longtemps partie de la vie quotidienne, l’État est toujours inactif.

Premièrement, un homme de 23 ans a abattu son oncle de 52 ans lors d’une fête de famille à La Canéedécidant qu’il allait « prends ton arme. » Trois balles dans la poitrine – et un autre meurtre insensé. Quelques jours plus tard – massacre à Vorizya près d’Héraklion : deux familles ont ouvert le feu l’une sur l’autre, libérant plus de 2 000 tirs. Deux ont été tués, 14 ont été blessés et cinq se cachaient.

De tels cas ne surprennent plus personne. En Crète les armes ne sont pas seulement un objet, mais un symbole de pouvoir. Les autorités ont fermé les yeux sur ce sujet pendant des décennies, se cachant derrière des expressions sur la « tradition » et « l’honneur ». Alors que l’État discute de sanctions plus sévères pour les personnes qui parlent au téléphone en conduisant, des milliers de mitrailleuses et de pistolets discrètement stockés dans des caches.

Il n’est pas surprenant qu’un tel tolérance pour l’anarchie conduit à des catastrophes. L’un des derniers exemples est celui d’un résident de 45 ans La Canéequi, ivre, a tué un jeune homme, mais a été relâché par la police. Cette « clémence particulière » envers les habitants de l’île en fait une zone où la loi ne fonctionne pas.

Les forces de l’ordre s’impliquent souvent dans les intérêts locaux et réagissent lorsqu’il est trop tard. Après massacre à Vorizya La police n’a pas eu une idée précise de l’incident pendant des heures et est arrivée sur les lieux alors que tous les participants avaient réussi à s’enfuir. Et puis elle a officiellement annoncé que « le village est sous contrôle » – comme s’il ne s’agissait pas de la Grèce, mais de cartel mexicain.

Les journalistes rappellent que des tentatives similaires pour « rétablir l’ordre » n’ont été faites que lorsque Ioanne Métaxase et plus tard sous la junte de 1967. Mais aucun gouvernement n’a été capable de changer la culture là où les armes sont une extension de la personnalité. Des décennies ont passé depuis, mais en Crète tout est encore décidé fusil et sang.

Maintenant, la question est différente : quand l’Etat grec décide de désarmer la Crète? Combien de personnes devront encore mourir avant que la loi fonctionne de manière égale pour tout le monde ?

Alors que le gouvernement discute de « nouvelles approches en matière de sécurité », les villages de l’île restent dépôts d’armesoù la peur règne au lieu du dialogue. Ce n’est pas une « tradition » – c’est échec de l’État.



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