Médias turcs affirmer que les États-Unis envisagent de transférer des colis d’armes à la Grèce à travers le programme Articles de défense excédentaires (EDA) – soi-disant gratuitement, aux frais du Pentagone.
Selon des publications turques AydinlikÉtats-Unis sur ordre du Président D. Trump vont être transférés en Grèce dans le cadre du programme Articles de défense excédentaires (EDA) un certain nombre d’armes ont été mises hors service ou retirées de la rotation active. La publication affirme que les fournitures seront gratuites pour la partie grecque, à l’exception des frais d’entretien, de modernisation et de transport.
Liste des systèmes mentionnés
Les documents provenant de sources turques comprennent les types d’armes et d’équipements suivants qui, selon eux, pourraient être à la disposition des forces armées grecques :
- Obusiers automoteurs M109A5 et M109A6 Paladin;
- Chars de combat principaux M1A1 et M1A2 Abrams;
- Véhicules blindés de transport de troupes/véhicules de combat d’infanterie M2A3 Bradley;
- Véhicules à roues HUMVEE;
- Hélicoptères d’attaque AH-64E Apache Guardian;
- Hélicoptères de transport UH-60M Black Hawk;
- Différents types de systèmes aériens sans pilote (drones).
Contexte et risques opérationnels
Plusieurs sources notent que récemment, après des exercices conjoints en Didimotekho, Larisa, Stefanovik et Suda certains blindés et hélicoptères américains sont restés sur le territoire grec. Selon les observateurs turcs, les transferts prévus s’inscrivent dans une stratégie qui utilise les capacités de l’AED pour accroître la présence américaine en Méditerranée orientale et dans les Balkans, ainsi que pour libérer de l’espace dans les flottes de l’armée de l’air et de l’armée américaines pour des armes modernes.
Pourquoi ce n’est pas vraiment « gratuit »
Athènes, même après avoir reçu l’équipement sans prix d’achat, sera confrontée à plusieurs coûts et tâches importants :
- logistique de transfert et de stockage de gros équipements ;
- modernisation et alignement sur les normes nationales (électronique, systèmes de conduite de tir, munitions) ;
- former le personnel et maintenir la flotte en état de marche ;
- problèmes de compatibilité et d’approvisionnement en pièces détachées, en particulier pour les systèmes retirés du service actif aux États-Unis.
En particulier, la version M109A6 Paladin se démarque par un blindage amélioré, un nouveau module de tourelle, un système de contrôle de tir automatique et des capteurs modernes ; la portée maximale de tir avec des obus conventionnels est indiquée à environ 23,5km. Dans le même temps, les coûts nécessaires pour amener ces machines au niveau requis pour les forces armées grecques et l’organisation de la logistique restent des questions clés.
Alternatives et options supplémentaires
Par ailleurs, les documents mentionnent également d’autres systèmes envisagés par la partie grecque ou discutés au niveau de l’analyse : MLRS israélien. PULS et américain HIMARS. Ces complexes sont perçus avant tout comme un moyen d’augmenter la portée de tir et la flexibilité des unités d’artillerie.
Conclusions
Si les hypothèses de la presse turque se confirment, le transfert d’équipements dans le cadre de l’AED pourrait renforcer à court terme les capacités opérationnelles de l’armée grecque. Toutefois, l’acceptation à grande échelle d’équipements obsolètes mais lourds nécessitera des investissements importants dans la modernisation, la logistique et la formation du personnel. En outre, tout transfert massif d’armes entraînera des conséquences diplomatiques et régionales, compte tenu des intérêts des États voisins et de la situation géopolitique actuelle de la région.
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