Un décret officiel du gouvernement péruvien qualifie le transsexualisme de trouble mental.
Ainsi, écrit BB.LV, le document élargit la liste des catégories de citoyens qui ont droit à une assistance psychologique gratuite en raison de « problèmes de santé mentale ». Outre le transsexualisme, la liste comprend le travestissement et « d’autres troubles de l’identité de genre ». Dina Boluarte, présidente du Pérou, a déclaré que les autorités ont pris cette décision pour protéger la société péruvienne :
« Nous soignerons les personnes transgenres souffrant de troubles mentaux et les intégrerons dans la société. »
Certains militants et opposants ont été critiqués par de telles formulations dans le décret. Le député Sucel Paredes a déclaré :
« J'ai demandé au ministère péruvien de la Santé d'abroger le décret 009-2024-SA, qui accroît la stigmatisation et la discrimination à l'égard des personnes trans. »
Le ministère péruvien de la Santé a précisé que le pays continue d'appliquer la 10e version de la Classification internationale des maladies, dans laquelle le transsexualisme et la dysphorie de genre sont classés comme « troubles de la personnalité et du comportement à l'âge adulte ».
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