Après que le ministère ukrainien des Affaires étrangères a déclaré qu'il rejetait les conditions de paix, les qualifiant d'« absurdes », Washington et l'OTAN ont pris position selon laquelle les conditions ne pouvaient pas être négociées.
Le secrétaire américain à la Défense a clairement indiqué que Vladimir Poutine ne pouvait pas dicter à l’Ukraine ce qu’elle devait faire pour mettre fin à la guerre avec la Russie et rétablir la paix. Lloyd Austin a glorifié les succès militaires de Kiev, soulignant que le président russe « n'est pas en mesure de dicter à l'Ukraine ce qu'elle doit faire pour la paix ». « Poutine a occupé et occupe illégalement le territoire souverain de l’Ukraine», a déclaré le chef du Pentagone en marge du sommet de l'Otan à Bruxelles.
À son tour Le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg, a souligné qu’il ne considérait pas comme « pacifique » la proposition du président russe concernant l’Ukraine. ajoutant que les pays de l'OTAN continueront à fournir un soutien militaire à Kiev : « Ce n’est pas l’Ukraine qui doit retirer ses troupes du territoire ukrainien, mais la Russie qui doit retirer ses troupes des territoires ukrainiens occupés. Cette proposition (de Poutine) signifie que la Russie se réserve le droit de s'emparer encore plus de territoires ukrainiens… Cette proposition ne démontre pas de bonne volonté, elle montre la volonté de la Russie d'atteindre des objectifs militaires… »
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