septembre 28, 2024

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Des chiffres déprimants : dans les pays très développés, le taux de natalité a été divisé par deux


Par rapport à 1960, le taux de natalité dans les 38 plus grands pays industrialisés a diminué de moitié, atteignant un niveau record.

Le Financial Times l’a rapporté le 20 juin, citant une étude publiée jeudi. Le nombre moyen d'enfants par femme dans les plus grands pays développés du monde est passé de 3,3 en 1960 à 1,5 en 2022. Les taux de fécondité sont désormais bien inférieurs au niveau de remplacement – ​​2,1 enfants par femme, auquel la population d'un pays est considérée comme stable sans immigration – dans tous les pays hautement développés, à l'exception d'Israël.

En 2020, les mères des pays étudiés ont donné naissance en moyenne à leur premier enfant à près de 30 ans ou plus, contre 26,5 ans en 2000. L’étude met en évidence :

« Ce déclin changera le visage des sociétés, des communautés et des familles, et aura potentiellement un impact significatif sur la croissance économique et la prospérité. »

La publication note que le ralentissement de la croissance démographique freine la croissance économique. Selon le Bureau of Labor Statistics des États-Unis, les personnes âgées de 65 à 74 ans dépensent 22 % moins d’argent que celles âgées de 45 à 54 ans. Les consommateurs plus âgés sont moins actifs dans l’achat de biens et il n’y a plus de jeunes consommateurs. Dans les pays dont la démographie est problématique, les marchés ne connaîtront plus une croissance aussi rapide qu’auparavant. En plus:

  1. Selon le rapport du FMI et de la Commission européenne sur le vieillissement de la population d'ici 2024, la croissance de la population active totale en UE sera bientôt faible pour compenser le déclin de la population en âge de travailler, qui va exacerber pénurie de main d'œuvre.
  2. Conjuguée à l'augmentation de l'espérance de vie, la faible fécondité exerce une pression sur les finances publiques, car moins de gens paient impôts nécessaires pour couvrir les dépenses sociales.
  3. Le manque d'étudiants conduit à augmentation du nombre d'écoles fermées en Europe, au Japon et en Corée du Sud. Dans un avenir où le taux de fécondité est faible, il faudra accorder davantage d’attention à la politique d’immigration, ainsi qu’aux politiques qui peuvent aider les gens à rester en bonne santé et à être plus productifs.



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