Les messages concernant une semaine de travail de 6 jours sont « fausses nouvelles« , a déclaré vendredi le ministre du Travail Niki Kerameos.
« La règle de la semaine de 5 jours ne change pas du tout, c'est juste que dans des cas exceptionnels, la possibilité est donnée d'effectuer une journée de travail d'urgence. » Cette déclaration du ministre, qui défie toute logique et tout bon sens, intervient après que même les médias internationaux aient critiqué avec une ironie totale le fait que, tandis que les pays européens passent à la semaine de quatre jours, la Grèce augmente la semaine de travail à six jours.
La Grèce est devenue un cas d’échec. Sur tous les aspects. pic.twitter.com/v1RCgYHyNp
– Blondie (@Nimia82076477) 4 juillet 2024
Dans une interview accordée à la chaîne publique ERT Le ministre du Travail et de la Sécurité sociale a souligné que la possibilité établie de travailler pendant quatre jours, ainsi que d'autres formes de travail flexibles pour les travailleurs, restaient en vigueur.
Elle a réitéré que la mesure « 5+1 » s'applique uniquement aux entreprises à fonctionnement continu, telles que les usines à production continue, avec équipes tournantes et manquant des ressources humaines nécessaires : « 6 jours, qu'est-ce que cela signifierait ? Que chaque employé disposerait de 6 jours au lieu de 5 », – elle a souligné et noté que « toutes les polices d'assurance sont pleinement valables ».
« Le repos quotidien et le repos hebdomadaire obligatoire, ainsi que le nombre total d'heures que vous pouvez travailler en quatre mois, sont également obligatoires. Toutes les garanties sont donc là », – elle a ajouté.
Elle a en outre souligné que « Dans la plupart des pays européens, il existe la possibilité d'une journée de travail extraordinaire. La Grèce ne fait donc rien de spécial. De plus, elle a déjà été adaptée à un format plus flexible. »
Concernant l'extension de cette mesure au tourisme et à la restauration, elle a souligné qu'au préalable, un dialogue très détaillé aura lieu avec toutes les autorités de secteurs spécifiques, et concernant le respect de la législation du travail, elle a souligné qu'actuellement des amendes s'élevant à plus de 40 millions d'euros en année sont collectés à la suite du contrôle effectué par l’inspection du travail.
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